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Vertus de la discussion (après Charlie)
Ceci étant dit, et mon compte étant réglé avec certaines attaques abusives de la part du camp américano-canadien… il me faut bien en venir à ce qui m’a touché et a contribué à faire évoluer mon opinion sur ces sujets.
Cet article, publié dans Actualité, est tagué Amartya Sen, anti-sémitisme, Charlie Hebdo, Daniel Sibony, Etienne Balibar, islam, Jean-Marie Le Clézio, laïcité, Lydie Salvaire, Olivier Rolin, République. Ajoutez ce permalien à vos favoris.
Merci pour ce texte complet qui fait le tour de la question. J’ai lu la majeure partie des articles que tu cites.
Je ferai une simple remarque concernant l’humour de « Charlie » dont tu dis qu’il a « raté » à un moment. Si on l’a lu depuis longtemps, on le comprend : celui qui tombe sur une « caricature » dans un style jamais vu peut se sentir « blessé », pour reprendre un terme d’Edwy Plenel, affirmation qui mène fatalement à la censure.
Car si l’on veut éviter tout risque de « choquer », il faudrait que l’humour soit carrément interdit : c’est ce que dit le dessinateur Luz (rescapé du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo à cause de son anniversaire) dans l’interview émouvante qu’il a donné à une chaîne de télé américaine.
Or, vouloir encadrer l’humour, sous prétexte de « respecter » des croyances diverses et variées, c’est d’une part oublier qu’il existe la loi sur la presse de 1881, avec ses mises à jour, qui réprime les « dérives » possibles (insultes, diffamation, antisémitisme, racisme, etc.) et que chacun peut faire appel à ses fourches caudines, d’autre part ne pas se souvenir que lors du procès des « caricatures » danoises reprises par « Charlie Hebdo », ce journal avait été relaxé, et enfin s’autocensurer, donc ne plus pouvoir faire aucune création d’aucune sorte – que ce soit dans la presse satirique, au cinéma, à la radio, au théâtre… – sous le prétexte de pouvoir « blesser » (j’y reviens, c’était l’argument de Plenel qui a soutenu du bout des lèvres le mouvement « Je Suis Charlie » car la « couverture du journal des survivants » pouvait heurter les musulmans… sur lesquels il venait d’écrire un livre) tel ou tel membre de telle ou telle religion.
Beaumarchais disait (je résume, tu connais la citation) : » et je pourrai publier tout ce que je veux, à condition de ne parler ni de politique ni de société, ni de mœurs, ni de religion… et tout ceci sous l’autorité de deux ou trois censeurs ».
Il s’agit en fait d’un problème social et de pédagogie – encore faut-il en avoir les moyens (tu en sais quelque chose) – et non d’ordre moral qu’il faudrait instaurer afin d’éviter, croit-on, que le feu qui couve n’embrase la plaine, comme si un petit dessin pouvait être à l’origine de l’incendie.
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@ alainlecomte : Rectificatif : l’interview de Luz a été donnée à un magazine américain (Vice) et non à une chaîne de télé. C’est la vidéo qui m’a fait commettre cette confusion !
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@ alainlecomte : la fusillade de Copenhague aujourd’hui montre, malheureusement, que la liberté d’expression est toujours menacée.
Peut-on alors se coucher devant les menaces et le terrorisme au nom du « respect » des croyances, ici ou là, qui seraient, elles, intouchables ?
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@DH: Débat sans fin entre liberté et responsabilité. Ou bien plutôt entre liberté et sens politique comme le dit Sophie Wahnich dans son dialogue avec Badiou sur le site de Mediapart. Il n’est pas habile, surenchérit Badiou, de risquer de se mettre à dos une partie de ceux qui, en principe, soutiennent un combat prolétarien. Sophie Wahnich rappelle aussi les mots de Robespierre lui-même à l’encontre des révolutionnaires qui cherchaient à extirper les croyances religieuses des citoyens, leur expliquant que c’était finalement contre-productif. Evidemment, on doit être libre d’exprimer ses colères, ses réprobations, et de tourner en ridicule ce que nous savons être… ridicule, mais si nous nous rendons compte que nos propos sont mal compris et qu’ils risquent d’aboutir à l’inverse du but recherché (ce qui est la cas aujourd’hui dans la communauté musulmane), alors il est de notre responsabilité de continuer quand même, ou bien d’arrêter. La critique de l’islam doit avoir lieu, mais ce sont principalement les musulmans (en particulier les intellectuels musulmans) qui doivent s’en charger. Intervenir avec nos gros sabots risquerait plutôt de les gêner dans cette entreprise. Mais je suis conscient qu’en parlant de cela, nous parlons des réactions des musulmans à l’égard des caricatures de Charlie : cela n’a rien à voir directement avec les attentats. Bien sûr que ces caricatures ne sont qu’un prétexte pour les groupes djihadistes. Si elles n’existaient pas, ils trouveraient bien encore de quoi alimenter leur rhétorique justificative. Il faut découpler les deux questions. Les auteurs des attentats sont des assassins incités à tuer par les groupes en questions (EI, Al Qaeda). Ils n’ont pas trouvé leurs cibles tout seuls. La position des musulmans en France, leur sentiment d’humiliation etc. c’est tout à fait autre chose.
Quant à Plenel, il me fait penser à ces gens qui s’aplatissent en étant plutôt inspirés par la peur que par la raison. Quand il parle, on dirait qu’il prêche. Et son idée de symétrie entre les musulmans d’aujourd’hui et les juifs du temps de Zola (lui se mettant dans la peau de Zola, bien entendu !) est tout simplement ridicule, et ne lui sert en effet qu’à s’auto-promouvoir.
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je reconnais ne pas avoir lu tout ton texte mais je dis qu’on n’a pas à se moquer de la religion des autres il faut s’accepter mais les étrangers qui viennent habiter un pays doivent se plier aux coutumes du pays, qu’ils fassent ce qu’ils veulent chez eux mais en public ils doivent se présenter comme les gens du pays qui les accueillent
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Puisque tu parles du langage…
Voilà très longtemps que je suis une étrangère en France, naturalisée, maintenant, mais cela n’enlève rien à mon étrangeté, de toute façon…
Chaque fois qu’on décèle un cheveu d’accent étranger dans ma parole, qu’on me demande d’où je viens, et je réponds, je vois à quel point JE disparais derrière le mot de ma nationalité.
Je vois à quel point je deviens un symbole, un fantasme même pour autrui.
Ceci est inévitable, et pleurer sur m/son sort ne changera pas la marche du monde.
Pour dire que l’Etranger est une des formes que prend l’Autre, et l’altérité elle-même.
Pour dire plus loin, l’être humain ressemble bien plus à un rat qu’à un hareng, comme j’aime le dire.
La communauté des rats se constitue comme communauté (et la nation est une forme de communauté, car communauté rassemble les personnes qui ont quelque chose EN COMMUN) en excluant un tiers.
Sans le tiers exclu, il n’y a pas de communauté constituée.
Comme j’ai dit ailleurs récemment, cette identité (de rat humain…) basée sur le tiers exclu entre en contradiction violente avec le projet Paulinien, qui fut la contribution d’un juif en voie de christianisation, au monde occidental. (Se souvenir que le Christianisme est une hérésie juive, tout de même, et qui dit hérésie veut dire des éléments communs et opposés aux deux religions/idéologies. On peut dire que le projet Paulinien transmis au Christianisme s’inscrit dans la continuité d’une évangélisation.. juive envers toutes les nations.)
Les appels constants à l’ouverture, en dissolvant la communauté présente afin d’encore et toujours l’agrandir vers les frontières (après tout, il s’agit bel et bien d’un projet… d’empire…) finissent par fragiliser les appartenances à la communauté dedans, et les faire effondrer.
Dans un tel contexte, on pourrait dire que l’effritement d’une forte nationalité française fait le jeu d’autres appartenances… hors frontières.
Mais… nous ne voulons pas de frontières, non ?
…
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Décidément, cher Alain Lecomte, je ne vous connais que depuis hier, mais j’aime bien ce que vous écrivez … C’est sans doute parce que, comme disait La Rochefoucauld, « nous ne trouvons guère de gens de bon sens, que ceux qui sont de notre avis ».
Pour ma part, concernant la manifestation du 11 janvier et le slogan « Je suis Charlie », j’ai pris une position plus radicale que la vôtre (si ça vous intéresse, elle est à l’adresse http://leblogdenkidou.blogspot.fr/2015/01/etre-ou-ne-pas-etre-charlie.html ), mais qui se fondait, me semble-t-il, pour l’essentiel, sur les raisons que vous exposez dans votre billet.
L’une des raisons pour lesquelles je récusais le mot d’ordre « Je suis Charlie », outre ma répulsion viscérale pour les mots d’ordre, était la suivante (je sais que c’est un peu ridicule, et très prétentieux, de se citer soi-même, surtout quand c’est un peu pompeux et grandiloquent, mais tant pis) :
« Enfin, disais-je, comment ne pas voir […] que les caricatures publiées par Charlie Hebdo […] ont évidemment blessé la grande majorité [des musulmans], français ou pas ? Qu’elles constituent des prétextes rêvés, entre les mains de quelques fauteurs de haine, pour faire détester la France aux jeunes musulmans, alors que tous nos efforts devraient tendre à la leur faire aimer ? Comment ne pas voir que, dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, prendre ces caricatures comme symbole de notre république, c’est non pas la défendre, mais la condamner, aux yeux de nombre de jeunes musulmans ? »
Ce que je veux dire, c’est que ce qui est en jeu est bien la capacité des humains de vivre ensemble ; que nous (c’est-à-dire, pour faire simple, ceux qui ont participé à la manif, leurs frères, leurs parents…) avons notre part de responsabilité dans l’avancée ou le recul de cette capacité ; que nous devons agir, non pas en portant nos principes en étendard, comme le faisaient les croisés (c’est un rapprochement que j’aime bien, j’en abuse quelquefois, je sais), mais en fonction des résultats de nos actions.
On ne fera pas adhérer qui que ce soit à nos valeurs si on n’est pas capable de les faire aimer. Et, ces derniers temps, je n’ai pas l’impression qu’on ait fait grand chose pour cela.
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Bonsoir Enkidou! c’est sympa de venir commenter ce billet dont le contenu, comme vous avez pu voir, était un peu embarrassé… j’avais, comme on dit, le cul entre deux chaises, ce qui explique mon manque de radicalité. Aujourd’hui, j’irais plus franchement dans votre sens, surtout depuis que je connais les arguments d’Emmanuel Todd. Je ressentais une gêne moi aussi relativement à la manif du 11 janvier, mais je n’arrivais pas à bien l’exprimer.
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