Tours du Paine… ou tours de ma peine ?
Le dernier raidillon dans les éboulis est à vrai dire bien pénible. Vous avez marché longtemps dans les nothofagus parsemés des grosses fleurs de feu appelées « notros », puis tout à coup, vous devez vous hisser dans un chaos de rochers instables pour arriver enfin à la découverte du sublime lac ancien sous ses trois sentinelles… celles que déjà vous voyiez de loin dans le soir tombant depuis votre camping des bords de la laguna Azul
alors que, le lendemain, c’étaient les Cornes du Paine que vous regardiez de cet autre camping, sis au bord du lac Pehoe, avec les reflets du soleil couchant, quand il fallait planter sa tente aux limites du Parc, dans une vaste prairie au milieu des chevaux en liberté.
Le Paine est chilien (carte ). De l’autre côté du lac Nordenskjöld, qu’on traverse en catamaran rapide, se trouve un terrain de camping, plein d’une jeunesse qui s’initie aux joies de la montagne, et entre autres, de jeunes israéliens qui viennent oublier les horreurs de la guerre. De là partent les sentiers vers la vallée du Français ou vers le glacier Grey, à la conquête duquel nous sommes partis, un peu trop tard dans l’après-midi. Le chemin longe le lac qui se termine, au bout, par cette chevauchée terrible de glaces dont l’origine se perd dans le lointain des nuages. Le vent déchire les k-ways et la peau des visages. En contrebas, un radeau de glace vous nargue comme s’il vous proposait de le suivre.
Superbes photos de paysages grandioses…
La planète est si belle, a en avoir parfois les larmes aux yeux de bonheur….
Tu me donnes envie de partir 🙂
J’aimeJ’aime
ah, un petit mot de céleste fait toujours plaisir…
si seulement l’évocation de ces beautés de la planète pouvait aider à faire sentir le besoin de les préserver….
J’aimeJ’aime
Salut .. j’aimerai reproduire une aquarelle affiche sur ton blog … et aimerai la vendre pour soutenir mon travail humanitaire avec Jeunesse en Mission Suisse.
Dis-moi quelles sont les conditions et les possibilites,
J’apprecierai enormement,
Sincerement,
Laurence Gin
J’aimeJ’aime
Désolé Laurence Gin, mais je préfèrerais que vous vous absteniez. Je n’ai pas l’intention de les vendre, ni d’en tirer un profit quelconque ni bien sûr qu’elles soient vendues par quelqu’un d’autre, de plus je ne connais pas votre association.
J’aimeJ’aime