poème départ

On partirait loin vers des orages passagers, des brumes noires, des torrents de lave incandescente, on arrêterait l’aiguille du temps et on verrait s’épanouir indéfiniment les joues fraîches de l’enfant, auréolées de blond et de rires d’étoile. On finirait par mourir mais par simple inadvertance, histoire de faire se souvenir de nous. On mélangerait les teintes, les eaux pures pour diluer de grands soleils et au moment où on monterait dans l’arche, on se retournerait une dernière fois pour attraper aux branches la dernière papaye ou le dernier avocat.

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5 commentaires pour poème départ

  1. J’espère qu’il ne s’agit pas d’un jet privé, prêté opportunément par quelque personnage influent…

    Bon voyage !

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  2. alainlecomte dit :

    Non, il ne s’agit pas d’un jet privé… ou alors privé de repère peut-être… (ma crainte)

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  3. michèle dit :

    bon séjour chez Kessel

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  4. michèle dit :

    tss tss, pas les lions, les neiges éternelles du Kilimandjaro.

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  5. Lali dit :

    Ramenez de merveilleux souvenirs et quelques photos pour nous!

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