Haute Route

Récemment sur ARTE, chaque soir, un épisode d’un film tourné par Pierre-Antoine Hiroz sur la Haute-Route : trois cordées de néophytes en montagne faisant l’itinéraire de Chamonix à Zermatt par « les hauteurs ». Cela me donne envie de raconter « ma » Haute Route, celle que j’ai faite en juillet 2004, de Verbier (cabane Montfort) à Zermatt. Mais la raconter avec peu de mots…2vers_la_cabane_monfort
vers la cabane Montfort dans le brouillard
6depart_de_la_cabane_monfort
départ de Monfort au petit matin
7vers_le_col_de_la_chaux
col de la chaux
15grand_desert_et_rosablanche
Rosablanche
24cabane_des_dix_et_pigne_darolla
Cabane des Dix
38plans_de_bertol
Plans de Bertol
40cabane_bertol
Cabane Bertol
52depart_a_5h30_pour_la_tete_blanche
au petit matin vers Tête Blanche
58idem
au sommet
55cervin_et_dent_dherens
Cervin et Dent d’Hérens
70cervin_depuis_la_cabane_de_schonbiel
Cabane Schönbiehl
74cervin
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Je connais peu la haute montagne. Sans C. je n’y serais peut-être jamais allé. Il lui faut beaucoup de patience pour m’enseigner à bien m’équiper (crampons, baudrier quand il le faut…) et à correctement utiliser la corde. Quand nous sommes partis de Bertol à 5h30, je n’en menais pas large… Nous n’étions pas seuls… en ce beau mois de juillet, le refuge était plein et se déversait d’un seul coup avant même que le soleil ne se lève. Et nous mettions les crampons à la lueur de nos frontales, juste en bas de l’escalier métallique qui permet l’accès à cet incroyable nid d’aigle. Ensuite c’est la progression méthodique, tous encordés, sur le glacier. Au début le froid, puis très vite l’horizon jaunit et la neige s’irise dans un contre-jour fauve. Elle se fait dure, gaufrée par endroit à cause du vent, et nous atteignons le sommet de Tête Blanche, 3700 mètres, face à la Dent d’Hérens et au Cervin. Nous sommes en compagnie d’un groupe de banlieusards qui découvre la montagne. Leur guide la veille au soir leur en a expliqué les dangers. A l’écouter, j’aurais presque été dissuadé de continuer. Maintenant je suis prudemment leur cordée. Nous passons sur l’endroit du glacier où de véritables gouffres pourraient s’ouvrir sous nos pieds. A 9h30, nous en avons fini avec la glace, pour que le rocher prenne la relève. Le guide de nos compagnons est d’une aide précieuse lorsqu’il s’agit de descendre un étroit goulet. Puis la marche, la longue marche, sous le soleil, parmi les éboulis, jusqu’à Schönbiehl…

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