Du ciel tournoie en giboulée
titube et tombe, la neige, la neige.
Ah, la paix t’est donnée, un espace,
ce monde blanc m’exténue.
Si bien que mon désir, petit, puis grand
pénètre en moi jusqu’aux larmes.
Robert Walser
(poèmes de 1909)
Du ciel tournoie en giboulée
titube et tombe, la neige, la neige.
Ah, la paix t’est donnée, un espace,
ce monde blanc m’exténue.
Si bien que mon désir, petit, puis grand
pénètre en moi jusqu’aux larmes.
Robert Walser
(poèmes de 1909)
Quand la neige tombe, Walser valse (mais sans toutes ces voitures, à pleins pas dans l’épaisseur simple du coton).
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Le poème vient d’un volume récemment publié chez Zoé, « Au bureau », illustré par des gravures magnifiques dues à son frère Karl. Bien sûr, la neige en ville… mais noter toutefois que la dame en noir sur les deux photos du bas, est allée chercher une pelle, comme à la campagne, pour dégager son auto.
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