Histoire du Tibet

ganden.1207989895.JPGIl y a quelques années, lorsque je m’occupais d’une association de soutien au Tibet, j’avais étudié assez soigneusement l’histoire de ce pays, à partir notamment de travaux d’historiens qui font autorité et qui sont restés à l’écart des débats idéologiques, comme Rolf A. Stein, longtemps professeur au Collège de France, auteur en 1987 de « la civilisation tibétaine », livre réédité en 1996 aux éditions « L’Asiathèque ». Voici un condensé des notes que j’avais prises alors. J’espère que ces repères pourront servir à une appréciation objective de la question tibétaine. Ils peuvent être recoupés avec l’article paru dans le « Monde Diplomatique » de ce mois sous la plume de Mathieu Vernerey. Que l’on excuse la longueur de ce billet. Il me semble intéressant d’entrer dans de nombreux détails afin de faire ressortir la complexité de cette histoire (qui est celle d’ailleurs de l’histoire de n’importe quel pays), de montrer qu’il n’est pas seulement question de « Chine » et de « Tibet », mais d’une foule d’acteurs qui comprennent les différentes religions (pas seulement le bouddhisme), les « grands sages », les factions bouddhistes, la Mongolie et même… l’Angleterre et la Russie. La propagande du Quotidien du Peuple dit : « le Tibet est partie intégrante de la Chine »… pas si simple, même si pas complètement faux. Sachant que les Mongols, alliés aux Tibétains, ont dirigé la Chine en gros de 1421 à 1675, ne pourrait-on pas dire aussi que « la Chine » est partie intégrante du Tibet ? Mais qu’est-ce que « la Chine » ? qu’est-ce que « le Tibet » ? Dans quelle mesure pouvons-nous dire qu’il y a homogénéité entre les entités dénotées par ces termes à l’époque moderne et ce qu’on leur fait dénoter relativement aux époques anciennes ? la Mongolie d’aujourd’hui pourrait-elle prétendre avoir un lien de suzeraineté sur le Tibet, voire… sur la Chine ? Ces questions montrent l’inanité d’un point de vue basé uniquement sur « l’Histoire ». Il reste, je pense, à la lecture de ce condensé que le Tibet a toujours témoigné d’une vie culturelle et politique très spécifique, avec une langue et une écriture propres, une religion propre, des coutumes le mettant très à distance du groupe des Han, ce qui devrait justifier amplement une indépendance, si elle était demandée, ou à tout le moins une autonomie.

Premier grand roi historique du Tibet, Songtsen Gampo songtsen_gampo.1207989764.JPGest considéré comme incarnation d’Avalokitesvara. Seule date sure relativement à son règne : il meurt en 649 ou 650. Il aura emprunté des techniques aux  » quatre grands pays des quatre orients « :

– à l’est, à la Chine et au Minyag : la médecine et les calculs de divination,
au sud à l’Inde : la religion,
à l’ouest, pays des Sog et Népal : les trésors de nourritures,
au nord, chez les Hor : livres de lois.

C’est sous Songtsen Gampo que le « quatrième sage », Thönmi Sambhota invente l’alphabet.

Le Tibet, autrefois, n’avait point d’écriture. Mais elle apparut à l’époque de ce roi. Dès lors, sous le règne du roi Thisongtsen (alias Songtsen Gampo) apparurent tous les textes excellents de la religion (ou de la coutume, chos) du Tibet, à savoir les traditions du Tibet, les grandes lois, la hiérarchie des ministres, les pouvoirs respectifs des grands et des petits, les récompenses pour les bonnes actions, les punitions pour le mal et l’abus, le recensement des peaux pour les pâturages et des jougs pour les champs, l’égalisation dans l’utilisation des fleuves, les impôts par mesures de contenance, les poids etc. » (chronique de Dunhuang, d’après une traduction allemande de 1915)

Sous Thide Tsugtsen, le cinquième sage inventera les poids et mesures, sous Thisong Detsen, le sixième sage fera descendre les maisons dans les vallées. Ensuite le septième sage instituera les gardiens des quatre orients.

****

634 : victoire de Songtsen Gampo sur les Tou-yu-huen du Kokonor. Réception d’un ambassadeur chinois. Demande d’une princesse chinoise en mariage. Refus. Nouvelle attaque. Des succès sont remportés surtout grâce au premier ministre du clan Gar qui ouvre une dynastie à l’est du pays. L’empereur de Chine accorde alors la princesse Wen-Cheng, que les tibétains appellent Munshang Konjo. Elle propage le bouddhisme et construit le temple Ramoche à Lhassa. Elle envoie les jeunes gens de la noblesse à la cour de Chine. Les tibétains reçoivent en échange de la Chine des vers à soie, des artisans de fabrication d’alcool, pierres à moulins, papier, encre. Ceci dit, Wen-Cheng n’est pas la seule épouse, l’autre est népalaise.
Après la mort de Songtsen Gampo : les Tibétains prennent aux Chinois les pays bouddhiques et indo-européens du Turkestan : Khotan, Kucha, Karashar et Kashgar.
Il s’agit là des premiers contacts avec le bouddhisme, sans encore de pénétration véritable. D’autres notions religieuses parviennent au Tibet : manichéisme (par les Ouigours), nestorianisme (par l’Iran), islam (par les Arabes), ainsi que des influences étrangères dans les sciences. Divination, science médicale + tradition grecque de l’Iran. Un médecin indien, un médecin chinois et un médecin de Khrom (un Grec d’Iran : Ga-le-nos, le « Galien de l’Iran ») sont invités au Tibet à l’époque de Wen-Cheng.
Le Tibet dispose alors d’une force de frappe puissante et rapide établissant la grande gloire du cheval. D’où une première poussée expansionniste essentiellement due à la recherche de chevaux. Le fer est alors également utilisé. Les cuirasses sont la spécialité des K’iang de l’Amdo. Les chinois s’émerveillent alors de la qualité de l’armement tibétain.
Gungsong Guntsen, fils de Songtsen Gampo, ne règne que cinq ans. Son fils : Mangsong Mantsen seulement quinze. La dynastie des Gar se maintient, quant à elle, pendant trente ans : c’est un pouvoir parallèle auquel mettra fin le roi Düsong (699). Les Chinois reprennent aux Tibétains les garnisons du Turkestan en 692. Düsong bat Gar Thinding en 699, et fils et frère de celui-ci se réfugient chez les Chinois qui leur accordent la garde des frontières. En 703 : révolte du Népal et des pays himalayens de l’Inde, le roi meurt au pays de Jang. Ses fils se disputent la succession. Thide Tsugten, appelé aussi Mesagtsom est proclamé roi. En 710, une princesse chinoise est accordée en mariage. Prévue pour le fils, mais le fils meurt avant qu’elle n’arrive… elle est pour le père qui a d’elle un nouveau fils : le grand roi Thisong Detsen (né en 742, intronisé en 755).

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(carte d’après http://www.berzinarchives.com)

Face à la progression des Arabes, les Tibétains doivent demander l’aide de la Chine. Le Brusha se tourne vers la Chine. Que le Nan-tchao attaque le Tibet provoque un traité de paix avec la Chine en 730-734. La situation s’améliore sous Thisong Detsen. Le Nan-tchao s’allie de nouveau avec le Tibet. Les Tibétains marquent leur frontière sur le Gange au moyen d’un pilier de fer.

Lorsque des troubles éclatent en Chine, les Tibétains en profitent pour envahir la capitale Xi’an et mettre un empereur sur le trône (763)…mais cela ne dure que quinze jours !

C’est vers cette époque que le bouddhisme est officiellement accepté par le roi. Le sage Selnang rencontre au Népal le saint Padmasambhava. Se construit alors le temple de Samye (vers 775 ?). Période de bonnes relations sino-tibétaines. 781 : envoi de deux moines par la Chine, remplacés tous les deux ans. En 791 : le bouddhisme est religion officielle, et cela fait l’objet d’une déclaration gravée sur un pilier près de Samye.

Apparaissent cependant des antagonismes doctrinaux entre le bouddhisme chinois (Chan, qui donne : Zen) et le bouddhisme indien. Le roi fait trancher le débat par un duel oratoire (792 ou 794). Un moine Mahayana représente la Chine, Kamalasila pour l’Inde. Le Chinois plaide pour le chemin court, la voie subite, la saisie simultanée de la vacuité et du monde des phénomènes, l’inanité des bonnes œuvres. L’indien, lui, est pour la voie graduelle, l’acheminement lent vers la sainteté, l’importance des œuvres. Comme le Chinois est battu… les Chinois sont obligés de quitter le pays !

Mort du roi en 797 ou en 804. Son fils aîné est empoisonné par sa mère après un règne de deux ans. Le cadet lui succède : Thide Songtsen ou Senaleg. Puis : Thitsug Detsen, ou Ralpachan : dernier roi bouddhique (815-838). Un Traité de paix est signé avec la Chine en 821-822 dont le texte en tibétain et chinois est encore conservé sur un pilier de Lhassa.

Après la mort de Ralpachan, son fils Tsangma, devenu moine, est expulsé au Bhoutan et l’aîné Langdarma est mis sur le trône : ennemi légendaire du bouddhisme, il ne régna peut-être qu’un an et demi avant d’être assassiné par le moine Palgyi Dorje.

C’est hélas la fin de la gloire tibétaine et du pouvoir royal. A cause de la persécution du bouddhisme ? ou plutôt des luttes intestines et des conflits à l’extérieur ? Les villes chinoises de la frontière sont perdues.

Pour un siècle et demi : les chroniques n’ont laissé qu’une liste de successions en partie sans dates. Il semble que l’on ait un grand trou dans les chroniques.
Au XIè siècle, il n’y a plus de rois mais des monastères et des ordres religieux.
Au N-O du Tibet apparaît le Si-hia ou Minyag, rival du Tibet, qui a enlevé les villes du Turkestan à la Chine, mais se heurte à un nouveau royaume tibétain à l’ouest, dans la région de Xining qui a à sa tête un certain Gyalse. Il s’agit d’un état bouddhiste qui se maintient jusqu’en 1100. Les moines tibétains obligés de fuir devant l’éclatement du Tibet central se réfugient vers ce royaume. Les ruines de Samye sont à cette époque restaurées.
Un nouvel essor du bouddhisme a lieu vers cette époque à l’ouest grâce aux efforts des rois du Ngari. Le roi Khorre, devenu moine (Yesheö), décide d ‘envoyer des jeunes étudier en Inde car… des pratiques aberrantes étaient apparues ( !) qui devaient conduire aux moines brigands (qui volaient, tuaient hommes et femmes, les mangeaient, buvaient de l’alcool, et se livraient à toutes sortes de débauche sexuelle (!)). La réforme fut rapportée de l’Inde, comportant adaptation des conduites au degré de préparation mentale et rétablissement de la discipline monastique.

En Inde et au Cachemire on doit noter le rôle de Rinchen Zangpo (958-1055), traducteur, fondateur de temples dans le Guge : Tholing, et dans le Spiti : Tabo, Nako et au Ladakh : Alchi.

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(Alchi)

Atisa (982-1054) fonde l’ordre des Kadampa. Il a étudié toutes les écoles du bouddhisme, y compris les tantra (enseignés par les célèbres yogin : Dombhi, Naropa…). Dans la région du Kham : maintien de la tradition de Padmasambhava, par l’intermédiaire de Vairocana, autre traducteur, expulsé au Sinchuan et ayant pour disciple la fille du roi de cette région qui crée l’ordre des Dzogchenpa, qui fait partie des ordres anciens, non réformés, ou Nyingmapa. Expansion de l’enseignement tantrique. Dogmi rapporte de l’Inde l’enseignement de grands yogins (Lamde, « voie et fruit ») pour lequel l’Eveil (le fruit) est déjà saisi dans la voie, qui est une pratique psycho-physiologique de la méditation. Son disciple Konchog Gyalpo érige le grand monastère de Sakya (1073).

Marpa (1012-1096) prône l’art du transfert du principe conscient dans un autre corps ou dans un paradis. Surtout, il transmet à son disciple Milarepa les chants mystiques (doha). Lequel Milarepa (1040-1123) est à l’origine de l’ordre des Kagyüpa, avec deux branches, l’une fondée par Khyungpo Le Yogin : branche de Shang (Tsang), et à l’est : Gampopa fonde la branche de Dagpo, avec de nombreuses subdivisions. Malheureusement, la lutte entre ces écoles fait rage, de même que les rivalités entre familles nobles, dont les Phagmodu, se rattachant aux Gar, et dont le fondateur avait gagné sa terre aux échecs du roi de Tsarong !

Dernier pion important enfin : l’ordre des Karmapa, fondé par Düsum Khyenpa (1110-1193), originaire du Kham, s’appuyant sur des disciples de Milarepa, ordre dérivé des Kagyüpa, qui doit son nom à un chapeau noir en cheveux de Dakini, qui réunit en lui les œuvres (karma) de tous les bouddha. Prétend avoir inauguré le système des réincarnations successives d’une même personne. Règne jusqu’à nos jours et a admis une autre branche de hiérarques incarnés : les « chapeaux rouges ».

Les rois laissent peu de traces, sauf à l’ouest (Ladakh, Guge).

1206 : élection de Gengis Khan comme souverain de tous les Mongols. Soumet le royaume Si-Hia, meurt avant la conquête totale du Tibet. Son petit fils Gödan l’accomplit en 1239.

C’est un moment crucial puisque les Tibétains (dirigés à l’époque par le roi Sakya) acceptent de se soumettre pour la première fois à une suzeraineté étrangère en échange d’une garantie d’autonomie.

Le premier Karmapa, Düsum Khyenpa essaie de convertir Khubilai khan, les Karmapas deviennent alors rivaux des Sakyapas auprès des empereurs de Chine, mongols d’abord (Yuan), puis chinois (Ming). Echec initial des Karmapa. Sakya panchen est invité en Mongolie pour des duels oratoires, il y rencontre Gödan qui confère aux Sakyapa le règne sur Ü et sur T’sang. Après la mort de Gödan et de Sakya panchen, a lieu une nouvelle invasion mongole (1252). Khubilai devient le patron des Sakyapa, et empereur en 1260. Phagpa, neveu de Gödan reçoit le pouvoir sur les « treize provinces » du Tibet, avec le titre de « maître de l’empereur » (ti-che). Il crée une écriture mongole, dérivée de l’écriture tibétaine, qui se maintient pendant un siècle.

Chaque monastère essaie à son tour d’avoir son « patron ». Au même moment, le pouvoir mongol se divise : le frère aîné de Khubilai, Hülä’ü fonde une lignée en Iran, et est choisi comme patron par les Digungpa. Il fait alors pièce aux Sakyapa. Les Digungpa deviennent maîtres du Ü : fief de Ne’udong. Mais en 1285 : bataille avec les Sakyapa qui sortent victorieux (brûlent le temple de Digung en 1290).

Les empereurs mongols de Chine exerçant une suzeraineté assez lâche, le pouvoir sakyapa durera environ soixante-quinze ans.

La dynastie des Ming, vers 1400, reprend ensuite la tradition mongole de conférer des titres honorifiques aux chefs religieux.

Une nouvelle opposition apparaît entre Ü et Tsang, c’est-à-dire entre Lhassa et Shigatse (les deux capitales)(1481). Une autre guerre oppose les Karmapa aux Gelugpa, nouvellement entrés en scène : ils existent en effet depuis la réforme de Tsongkhapa (1357-1419) et fondent leur doctrine sur la nécessité de la discipline monastique et de la voie graduelle. Invité en Chine par l’empereur (1408), mais trop occupé, le réformateur Tsongkhapa envoie son disciple Jamchen chöje Shakya Yeshe qui reçoit le titre de « roi de la religion » et fonde le monastère de Sera (1419), autre disciple : Tashi Palden : monastère de Depung.

Nouvelle guerre des moines en 1546 : le conflit entre le monastère de Depung et les Karmapas provoque une nouvelle apparition des Mongols. Abbé de Depung, Sönam Gyatso, qui sera plus tard 3ème Dalaï-lama, fait appel aux Mongols. Altan Khan le reçoit en 1578. Sönam Gyatso obtient alors le titre de Dalailama (« dalai » traduit Gyamtso et veut dire « océan » en mongol). Ses deux incarnations antérieures reçoivent alors les titres de 1er et 2ème Dalaï Lama : Gedündub disciple direct de Tsongkhapa (fondateur de Tashilumpo) et Gedün Gyamtso (abbé de Tashilunpo, de Sera, de Depung).

Des troupes mongoles s’affrontent aux armées du Tsang à partir de 1621 afin de protéger le 5ème Dalaï-lama, et c’est le roi mongol Gushi Khan qui assure le triomphe définitif des Gelugpas, en échange de quoi le Dalaï-Lama doit accepter de se voir imposer un « régent », nommé par le Mongol (Le 5ème, qu’on appelle « le Grand Cinquième » fit, entre autres réalisations, construire le Potala).

Vers 1675, un conflit apparaît entre régent et Mongol, le premier s’étant allié avec un royaume du Turkestan alors que le Mongol s’était allié à l’empereur de Chine. De plus, le régent avait reconnu un nouveau Dalaï-Lama, le 6ème qui… s’affichait avec les femmes et écrivait des poèmes d’amour !

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(le doux sixième…)

Pour le mettre au pas, le Mongol attaque Lhassa avec l’aval de l’empereur de Chine et emporte dans ses bagages du retour, le 6ème, qui meurt en route. Il nomme alors un 7ème, et c’est à ce moment-là que s’institue véritablement le protectorat chinois et pas avant. Ce protectorat devait durer jusqu’en 1912, il fut considéré comme assez souple : le pouvoir de l’Amban, envoyé de l’empereur de Chine, étant très symbolique.

Au XXème siècle commence le Grand Jeu. L’Angleterre occupe Lhassa en 1904, et le Dalaï-Lama doit se réfugier… à Pékin en 1908, puis en Inde en 1910. La première révolution chinoise relâche l’étau sur le Tibet et les Chinois se replient, le Dalaï-Lama en profite pour revenir et se déclarer souverain. En 1913-1914, l’Angleterre propose une convention à Shimla aux termes de laquelle le Tibet serait divisé en deux parties : à l’ouest le Tibet central, du Ladakh à Chamdo sous le pouvoir du Dalaï-Lama reconnaissant toutefois la suzeraineté chinoise, et à l’est le Kham et l’Amdo sous le pouvoir de la Chine qui s’engagerait à respecter l’autonomie tibétaine et à ne pas transformer le Tibet central en province chinoise. La Chine ne signa pas la convention, seuls le Tibet et l’Angleterre la signèrent.

Au cours de la période de la République Chinoise, le Tibet aurait eu maintes opportunités de déclarer son indépendance, mais négligence, peur ou ignorance, il ne le fit jamais.

Et en 1949…

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4 commentaires pour Histoire du Tibet

  1. Je renvoie quotidiennement à votre blog nombre de mes amis afin de sortir de l’enfermement de la pensée unique sur le sujet. Encore une raison supplémentaire de le faire.

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  2. jmph dit :

    … et je vais faire la même chose.. tellement le débat actuel en France me semble superficiel !

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  3. Leila Zhour dit :

    bravo !
    intéressant et concis, autant que faire ce peut en tout cas pour ce genre de support.
    j’ajouterai que malgré les conflits internes entres kagyupa et gélugpa, le Karmapa a longtemps été désigné d’office comme étant le précepteur du jeune empereur de chine, notamment aux environs du 17ème siècle je crois.
    oui, les liens chine-tibet sont complexes et il est sûr que l’histoire ne se règlera pas avec la fin des jo…

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  4. Tout à fait remarquable ce cours sur le Tibet! On apprend énormément de choses. Merci !

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