Hier soir, je vous écrivais du fin fond du pays des Calchaquis, un peuple indien qui vivait il y a entre mille et cinq cents ans, depuis le village de Cachi exactement, la « capitale » de ces vallées du Noroeste, à laquelle on accède par la « Ruta 40 », piste de terre et de cailloux. J’étais dans l’obscurité d’un cybercafé plein de gamins qui jouaient à d’étranges jeux qu’on dit « d’ordinateur » et j’avais du mal à charger mes images… Aujourd’hui, de retour à Salta, je goûte les joies du wifi retrouvé.
Cachi, située à 2600 mètres, possède une église qui, fait unique, est toute en bois de cactus, ainsi qu’un musée archéologique où l’on aurait du voir une momie précolombienne. Grâce à la « camionetta » (qui se comporte excellemment sur les pierres et les ornières sableuses, telle un vrai dextrier, que nous chevaucherions à l’assaut des hauts-plateaux), nous avons pu atteindre les parages du Nevado de Cachi, une montagne qui dépasse les 6000, enneigée malgré la proximité du Tropique du Capricorne, parages peuplés d’armées de cactus, qui gardent les chemins et les rares demeures indiennes.
Pour rentrer de Cachi, ce matin (la nuit fut froide et ventée, mais au matin, quel ciel bleu extraordinaire ! on dit que les habitants de cet endroit ne meurent que de vieillesse tant l’air y est pur), nous avons « survolé » des canyons (on dit « quebradas ») à couper le souffle.
Merci ! C’est trop bien de vous suivre ! (d’habitude, je trouve les cartes postales tartes, mais pas celles-ci !)
Kiki 🙂
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C. a eu raison de vous ramener un bon appareil photo (de Finlande, me semble-t-il, si j’ai bien suivi…) : vos photos sont magnifiques !
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