On a souvent mentionné cet été dans la presse, la ville de Golmud, dans le Qinghaï, ou bien en tibétain Gormo, ou bien, selon la prononciation locale « Guermou ». Vous ne vous souvenez pas ? C’est de là que part la fameuse nouvelle ligne de train pour Lhassa, la plus haute du monde, celle qui déjà connaît des craquements (car le permafrost n’est plus tout à fait ce qu’il fut jadis) et où récemment un vieux monsieur (76 ans, pas si vieux) a trouvé la mort à cause du mal des montagnes (malgré les masques à oxygène et « tout ce qui est fait pour le confort des passagers »…). On a mentionné Gormo, mais on a peu parlé d’elle… comme si, décidément, ce trou ne méritait pas à lui seul d’attirer l’attention du monde (et du « Monde »). Du reste, le guide « Lonely Planet » ne le dit-il pas : « l’unique raison qui poussera les voyageurs à s’arrêter dans cet avant-poste chinois, perdu dans une contrée désolée, est d’y faire étape sur la route du Tibet. Golmud ne devrait pas vous retenir plus d’un jour ou deux, et bien peu de visiteurs lui consacrent ce temps ». Pourtant…
Golmud est un lieu abondamment cité dans la littérature. Il est certes difficile d’identifier précisément le lieu-même de la ville de Golmud dans les récits de voyages antérieurs aux années cinquante. Un site web prétend d’ailleurs que « la ville n’existe que depuis les années quatre-vingt ». Pourtant Ella Maillart (encore un de ces écrivains suisses voyageurs…) et son compagnon Peter Fleming (qui avait des liens familiaux aussi bien avec l’inventeur de la pénicilline qu’avec celui de James Bond) citent un lieu qui s’appelle Goromu, en bordure du désert du Tsaïdam (Qaidam). Jean Buathier, un autre écrivain, contemporain, qui a voulu refaire le voyage d’Ella Maillart et Peter Fleming dans les années quatre-vingt-dix, pense pouvoir identifier, quant à lui, Golmud au lieu que les voyageurs de 1935 appelaient Dzounchia (Fleming) ou Dzoun (Maillart). C’est une interprétation très plausible, puisque le Goromu mentionné est censé être dans la boucle d’une rivière (Naitchi) et que cela ne semble pas correspondre avec la topographie actuelle de la ville et que la description faite de Dzoun correspond en revanche assez bien aux impressions que l’on peut ressentir encore aujourd’hui lorsqu’on est en phase d’approche.
« Dzoun, dit Ella Maillart, est à l’extrémité de l’immense plateau marécageux du Tsaïdam[…]. La terre y est saturée de sel et les rares troupeaux des Mongols ne trouvent à brouter qu’au pied des montagnes environnantes, d’où sortent des rivières saisonnières. Au sud, s’élève la chaîne des Bourkhan Buta, contrefort d’une vaste région inhabitée du Tibet. […] Les bicoques en boue séchée de Dzoun servent d’entrepôt, pendant la belle saison, à quelques marchands chinois […]. Au bord du désert s’élève la seule maison à étage du hameau : le temple abandonné » (« Oasis interdites », p. 90). Peter Fleming est encore moins inspiré par le lieu :
« Le lieu n’avait rien d’impressionnant ; il était impossible, même dans l’humeur la plus romantique, de le parer du moindre attrait […]. Le fort n’en était pas un mais une petite lamasserie délabrée. Alentour avait poussé une maigre garenne de huttes de boue[…]. Voilà tout ce que comportait Dzounchia, un amas hideux et inattendu de murs et de toits qui poussait, telle une verrue, au milieu d’une plaine dépouillée. Le pauvre effort que l’homme avait fait pour s’établir ici, la mesquine ossature de la vie domestique, faisaient ressortir de façon accablante la désolation du site. A la vue, au toucher, à l’odorat, Dzounchia donnait une impression de bout du monde. » (« Courrier de Tartarie », p. 158).
Aujourd’hui, nous sommes assez loin de ce constat désolé en ce qui concerne la ville elle-même, mais les environs demeurent tels que nos écrivains les ont décrits, en pire peut-être, puisque les gisements de sel de potasse ont fait depuis lors l’objet d’une exploitation intensive et qu’il reste partout des traces des outils d’exploitation. De place en place gisent des flaques d’un gris métallique, comme du mercure, qui font ressembler le paysage à une peau desséchée et pleine de plaies purulentes. On retrouve un tel paysage plus au nord, quand on est sur la route (rigoureusement droite) qui mène de Dunhuang jusqu’à la gare de Liuyuan. Cette dernière bourgade (où l’on ne va que pour prendre le train qui arrive d’Urumqi et se dirige vers Pékin) est d’ailleurs encerclée par ces gisements d’exploitation minière. Le vent souffle sur une terre sèche à perte de vue et le silence de la nuit est déchiré de mystérieux appels de corne de brume (contrastant avec les rires des prostituées de l’hôtel jusqu’à tard dans la nuit, qui s’interrompent avec le bruit d’un camion qui s’ébranle : elles partent avec le chauffeur ?).
Mais revenons à Gormo… et à ce qui s’en dit dans les livres. Vikram Seth, au cours de son voyage de retour, en 1982, s’y arrête et est surtout frappé du nombre de soldats en permission dans les rues. Il parle de « Guermou » comme d’une « petite ville prospère avec un marché libre (offrant surtout des légumes talés), un cinéma, une banque, une librairie et des pancartes en quatre langues : chinois, tibétain, kazakh et mongol ». Mais surtout, il relate sa tentative d’acheter des cigarettes à Guermou. Il présente un billet de banque pour payer et là, effarée, la marchande demande s’il s’agit bien d’argent. En fait, il est écrit « certificat de change étranger ». « Un étranger. Personne ne peut se rappeler qu’il y ait jamais eu un étranger à Guermou ». Cela en 1982 donc…
Vers la même époque, l’écrivain et artiste chinois Ma Jian (dont un nouveau livre vient de paraître en français, « Nouilles chinoises »), fuyant les menaces d’enfermement pendant une campagne de lutte « contre la libéralisation bourgeoise » sous Deng Xiao Ping, parcourt incognito, tel un « vagabond » l’ouest de la Chine et s’arrête aussi à Golmud. Il y écrit un poème et envoie aussi une lettre à son ami, où il dit que « les travailleurs itinérants vident le train pour errer dans les rues avec le désespoir dans les yeux, comme les chercheurs d’or des westerns américains » (« Chemins de poussière rouge », Ed. de l’Aube, 2005). Comme il a besoin d’argent, il s’installe comme coiffeur ! Il lui suffit pour cela de dérober un tabouret dans son dortoir et de se camper sur le trottoir. Grâce à l’argent gagné, il peut s’acheter une nouvelle paire de baskets. Il rencontre aussi un jeune homme qui n’est venu à Golmud que pour retrouver sa sœur, qui a été enlevée à son village et amenée de force dans la région pour y être vendue à un fiancé. Ma Jian se fait aussi agresser au coin d’une rue par deux voyous qui lui volent son appareil photo. Il parvient à ruser avec eux pour le récupérer.
Lorsque, en juillet 2005, je viens à Golmud en compagnie de C., C. et M.C., nous ne connaissons heureusement pas de telles mésaventures, mais nous échouons nécessairement dans le même hôtel que celui décrit par Jean Buathier dans « Aux confins de la Chine » : « son architecture traduisait cette nouvelle tendance des bâtiments publics chinois qui, progressivement, s’écartaient du modèle néo-soviétique pour s’orienter vers des aspects modernes et ostentatoires, avec beaucoup de verre teinté, des dorures et des chromes… Dominé par une tourelle digne d’une tour de contrôle aéroportuaire d’où descendait un curieux escalier monumental en colimaçon, l’hôtel était d’une forme incompréhensible pour une contrée telle que le Tsaïdam. Mais Golmud était-il le Tsaïdam ? »
Le nombre de touristes étrangers semblait ne pas avoir beaucoup évolué depuis les années quatre-vingt, et il ne fallait pas s’attendre à communiquer en anglais avec le personnel de l’hôtel. Quant à la compréhension des quelques mots de chinois laborieusement appris, elle dépendait beaucoup de la bonne volonté de l’interlocuteur, de l’interlocutrice en l’occurrence puisque le « manager » était une femme, hautaine et élégante mais peu encline à l’interprétation des mots d’étrangers.
Surprise : les chauffeurs de taxi à Golmud sont surtout des femmes. Elles se protègent derrière une paroi qui les isole des passagers, et font leur travail avec amabilité et application.
Au guichet de la gare, l’employée me communique une note écrite indiquant que tout voyageur étranger souhaitant se rendre à Dunhuang doit demander un permis qui ne peut être délivré qu’en un poste de police bien précis. Nous recourons une nouvelle fois aux services d’une de ces admirables femmes chauffeurs de taxi, qui nous aide à trouver l’endroit. En attendant le responsable, un certain Mr Fan, nous conversons avec deux jeunes voyageurs, un japonais et un malaisien qui voyagent ensemble. Ils nous racontent leur mésaventure de la veille : à quelques kilomètres de Golmud, le bus s’est arrêté pour prendre des militaires. Comme il n’y avait pas de place, on les avait purement et simplement débarqués ! Ils en avaient été quitte pour terminer le voyage en taxi !
Mr Fan toujours pas là, nous partons manger dans une gargotte de l’autre côté de l’avenue. Délicieux raviolis aux herbes. J’amuse avec deux mots de mandarin une jeune femme qui mange à la table d’à côté, avec deux jeunes enfants. Le patron nous demande treize yuans (soit un euro trente centimes). Il nous fait remarquer que ce n’est pas cher…
Entre temps, Mr Fan était arrivé et pouvait nous recevoir solennellement dans son bureau aux fauteuils et divans recouverts de housses en plastique.
Le soir, nous fîmes plus ample connaissance avec cette ville si dédaignée par les guides. En réalité, elle n’a rien de si déplaisant : c’est une ville chinoise non touristique, voilà tout, qui possède un immense marché, avec sur les étals des fruits et légumes rebondis et sur la place principale, des tables tenues par des femmes en fichu qui proposent pour presque rien de coipieux yaourts. Nous sommes en Asie Centrale.
Lorsque nous entrâmes dans ce restaurant, choisi au hasard dans une rue qui en possédait d’autres, nous provoquâmes une vraie stupeur. Un groupe de chinois fêtards s’arrêta de manger pour nous examiner. On les faisait rire. D’autres tables étaient occupées par des familles plus discrètes mais que nous intriguions tout autant. Comment allions-nous faire pour commander ? La patronne était une belle femme, fière, au corps élancé. Elle ne parlait évidemment aucun mot d’anglais, et la carte était intégralement en chinois. Notre amie M.C. montra son inquiétude. Elle croyait que l’un des Chinois fêtards attablés connaîtrait un peu d’anglais… Il le lui fit croire quelques instants, mais sorti de « chicken »… son lexique était pauvre. Je pouvais quand même distinguer sur une carte les caractères qui renvoient à « poulet » (ji), à « viande de bœuf » (niourou), à « viande d’agneau » (yangrou), à « poisson » (yu) et à « légumes » (cai), mais c’était tout… Impossible de deviner les variantes et les nuances dans la confection des plats ! Dommage, à en croire l’étendue de la carte, elles devaient être nombreuses. Nous parvînmes à commander des légumes. Je tenais aux gros piments verts. Les épinards aussi étaient de la partie. Pour le reste, risquons « poulet »… et bien sûr « riz » (mifan). Avions-nous demandé trop ? en quantité ? en qualité ? toujours est-il que les plats mirent assez longtemps à arriver. Il y avait de l’impatience dans le groupe que nous formions… Enfin, nous récupérâmes un bol de riz, puis les légumes. Arriva le poulet : nous avions choisi sans le savoir des morceaux de poulet dans une soupe aux légumes et aux champignons. Délicieux. Tout à coup, on nous apporta aussi un poisson, magnifiquement dressé. Mais nous n’avions pas commandé de poisson ! Air furieux de la patronne. Nos voisins de table nous regardent avec désapprobation. Que faire ? et nous n’avons plus faim pour cette merveille.
Très gentiment, la dame ne nous réclama rien. Au moment de payer, j’essayai de lui expliquer notre méprise et que nous voulions bien lui régler le plat que nous n’avions pas consommé, mais hélas mes efforts d’explication restèrent vains, elle crut simplement que je voulais m’assurer qu’il n’était pas compté dans la note… Bref, nous laissâmes un bon pourboire et sortîmes, le cœur un peu gros d’avoir causé de la peine à cette dame, et surtout d’être apparus si grossiers…
Je ne savais pas non plus qu’il est normal en Chine de ne pas recevoir le riz tout de suite. Comme me l’a dit mon ami Chi, à mon retour à Grenoble, le riz est proposé à la fin des repas, au cas « où il resterait un petit creux à combler », et on risque l’impolitesse à accepter trop avidement. Encore un impair que nous avions commis.
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Je découvre seulement la narration de votre voyage au Népal, bravo,la séquence restaurant est très bonne; amities à vous deux et bonne fin d’année.
M. Quivy
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