Portraits d’écrivain.e.s à Morges en 2024

Alain Mabanckou, extraordinaire de générosité, répondant à un questionnaire adapté de celui de Proust avec une magnifique spontanéité. L’écrivain qu’il aimerait ressusciter pour pouvoir discuter avec lui ? Gabriel Garcia Marquez, la qualité qu’il préfère chez un humain ? la capacité de se mettre à la place de l’autre. Son dernier livre s’intitule « Cette femme qui nous regarde ». On ne saurait le deviner : il s’agit d’Angela Davis. Quand il est allé récemment à Kinshasa c’était la première fois qu’il y allait, bien que ce soit tout près de la capitale du pays où il est né, il a pleuré tellement les gens lui semblaient être à l’abandon dans ce grand pays pourtant si riche en matières premières. Il vit désormais à Los Angeles et, adorant les fringues, il se précipite dans les ventes au rabais de vieux costumes qui ont été utilisés dans les films tournés à Hollywood. Avec une préférence pour la mode des années soixante-dix et les pantalons patte d’éléphant.

Julia Deck a changé de thématique en même temps que d’éditeur, voici un écrit autobiographique. Elle le revendique, elle assure sa questionneuse que « je » ici, renvoie bien à son « je » à elle ! Pas d’écart entre la narratrice et l’autrice. « Ann d’Angleterre » n’est pas un récit hagiographique portant sur quelque princesse du Royaume d’Angleterre, mais c’est ainsi qu’elle a surnommé sa mère. Femme remarquable à l’en croire mais à qui elle s’est souvent affrontée. En pleine forme jusqu’à ce que survienne un AVC. Il faut alors se battre pour qu’elle n’aille pas finir en EHPAD, se battre pour comprendre les discours contradictoires des médecins qui se penchent sur le cas. Julia Deck est drôle et attachante.

Katja Schönherr est en tandem avec Julia Deck dans cet atelier qui a pour titre « ma mère, ma bataille ». C’est une écrivaine allemande, née en RDA, vivant aujourd’hui à Zürich. Son roman, édité chez Zoé, porte le titre : « La famille Ruch ». Le personnage central est une mère, bien entendu, qui se prénomme Inge. Son fils est un beau salopard, menteur et mysogine, qui n’est pas prêt à faire un geste pour sa mère. Une petite fille, elle, est plus compréhensive, c’est par elle que passent les requêtes formulées par l’aïeule. Katja s’exprime en langue allemande, traduite par son éditrice. Elle et Julia s’entendent très bien pour déplorer la difficulté des rapports intergénérationnels. Elles donnent surtout la parole aux femmes. Les hommes disparaissent des radars par les temps qui courent… peut-être le méritent-ils bien.

Nous connaissons bien Daniel de Roulet, enfin… de nom et de réputation, car nous ne l’avons encore jamais rencontré, bien qu’il soit le fils du pasteur qui, autrefois, « accueillit » C. dans la religion protestante (dont elle s’écarte le plus possible depuis). Ce pasteur était celui de Saint-Ismier, dans le canton de Berne (à mi-chemin entre Bienne et La Chaux-de-Fonds). L’écrivain lui a consacré un livre émouvant sous la forme d’un échange de lettres, au moment où sa mère décidait de quitter ce monde par l’intermédiaire de l’association Exit. Saint-Ismier fut un important foyer de l’anarchisme, hébergeant aussi bien Bakounine que Kropotkine. Daniel de Roulet en a tiré un livre passionnant : « Dix petites anarchistes », récit de dix femmes rebelles à qui le canton donna un peu d’argent pour qu’elles mettent les voiles. Elles se retrouvèrent en Patagonie et eurent des vies incroyables. Daniel de Roulet fut lui-même anarchiste dans sa jeunesse, et, provoqué par une amante qui trouvait qu’il parlait beaucoup pour ne pas faire grand-chose, entreprit d’aller incendier le chalet d’Axel Springer, le magnat de la presse allemande des années soixante-dix. L’affaire fit grand bruit mais il ne fut jamais soupçonné. Quand le délai de prescription fut atteint, il dit « coucou, c’était moi ! », et cela bien sûr déchaîna de vieilles colères, un conseiller fédéral du nom de Freysinger voulut faire voter des lois rétroactives pour qu’il soit puni. Le village où eut lieu l’incendie lui rendit hommage et organisa une grande fête en son honneur : enfin les soupçons pouvaient s’éteindre quant à la participation d’un de ses habitants ! Daniel de Roulet s’est aussi beaucoup intéressé aux questions nucléaires. Il a écrit un court livre sur Fukushima. Dans un ouvrage sur le Japon, il osa se mettre dans la peau d’une victime de Hiroshima, ce qui lui valut un dur reproche de la part d’un étudiant japonais au cours d’une rencontre publique : qu’un européen se permette un tel geste c’était un peu comme si un japonais concevait un jeu video sur Auschwitz.

Fanny Desarzens a un joli visage mais peu de choses à dire. Son but est d’écrire « des histoires simples avec des gens simples ». Personne ne lui a dit que cela n’existe peut-être pas, des « gens simples ». Son compagnon d’intervention Lukas Bärfuss a identifié la région dont elle parle, le Jorat, partie du canton de Vaud, qu’elle décrit comme idyllique et emprunt de sérénité, mais lui, qui a du y trouver du travail, se souvient d’un pays traversé de conflits, où les rapports avec les gens n’étaient pas si « simples »…

Lukas Bärfuss est un grand costaud avec une belle gueule qui semble très connu en Suisse alémanique. Il a eu une enfance misérable entre une mère qui a fini par lui dérober sa bourse d’étude et un père voguant de prison en prison. Il a connu la rue avant de faire du théâtre et de se lancer en littérature où il a obtenu de beaux succès. Son dernier livre, « Le carton de mon père » pose la question de l’héritage. Son intervention est louable et pleine de bonnes intentions, elle se veut politique mais a peu de chances d’être entendue dans une société où l’héritage est le fondement de la réussite.

Bernard Comment est le fils d’un grand peintre jurassien, traducteur d’Antonio Tabucchi, co-scénariste de certains films de Tanner, ancien directeur de la fiction sur France Culture et auteur d’une vingtaine de livres, dont l’un, dont je me souviens, « L’ombre de mémoire », évoquait la figure du grand peintre de la Renaissance Pontormo. Il présente ici son dernier roman : « La ferme du Paradis ». C’est une manière de rendre hommage à sa ville natale, Porrentruy. Je sais, peu de gens connaissent. Et pourtant c’est l’une des « grandes villes » du petit canton du Jura qui acquit son indépendance de haute lutte dans les années soixante-dix. Elle est proche de la frontière, si proche même que celle-ci passe par la cuisine d’une ferme. C’est la ferme du Paradis. Si on va un plus loin, on trouve la ferme du Purgatoire. On ne trouve pas celle de l’Enfer. Mais en revanche un autre sommet d’un triangle épique est occupé par la colline des Juifs. Comme on le devine, c’est là que de nombreux persécutés passèrent la frontière pour fuir l’occupant : ils devaient courir, une fois le sommet atteint, ils étaient sauvés, n’ayant plus qu’à se laisser descendre de l’autre côté. Facile à dire hélas, beaucoup y perdirent la liberté, voire la vie. Bernard Comment fait l’éloge des migrations, prenant comme exemple ce que l’industrie horlogère doit aux exilés hautement qualifiés qui durent traverser la frontière pour fuir la répression contre les Protestants (il dit aussi que c’est l’éthique protestante qui est à l’origine de cette industrie : en terre catholique on se fût contenté de faire des bijoux, mais pour les réformés, il fallait en plus que la beauté soit utile!). Il dialogue avec un auteur bernois, Pedro Lenz, ce qui ne manque pas de sel quand on sait la situation conflictuelle entre Jurassiens et Bernois. Pourtant le dialogue est fort sympathique, le second reconnaissant ce que la Suisse toute entière doit aux cantons romands sur le plan des libertés et du progrès social. Pedro Lenz écrit en dialecte bernois. Les deux auteurs se rejoignent pour regretter que peu soit fait en Suisse pour améliorer la communication entre ses diverses parties : au lieu de viser à généraliser l’anglais (!), on ferait mieux de développer l’enseignement des diverses langues qui font une des richesses essentielles de ce pays. Bien plus que les banques ou le chocolat.

Claudie Hunzinger est une admirable conteuse, pleine de charme et aux yeux irradiant de jeunesse malgré ses quatre-vingt quatre ans. Elle écrit depuis longtemps, depuis qu’elle s’est isolée avec son compagnon, dans les années soixante-dix, sur les hauteurs des Vosges, dans une ferme abandonnée qu’ils ont retapée et où ils ont élevé des animaux. Elle, qui venait de la ville et sortait de l’université, s’est incroyablement bien adaptée à cette vie paysanne proche de la nature. Les animaux, notamment les plus sauvages comme les renards, les cerfs et les loups, sont ses principaux amis. On se souvient d’un livre récent qui a eu un beau succès sur les Grands Cerfs. Cette fois-ci, c’est un renard qui l’émeut. Elle décrit ce que c’est que dialoguer directement avec une telle bête quand elle ose pointer son museau à deux mètres car on lui a réservé quelque mets de choix. Mais pas seulement un renard. Un musicien aussi. Car le roman s’intitule « Il a neigé sur le pianiste ». Récit d’une invitation qu’elle avait lancée à un grand pianiste d’Europe de l’Est, comme une sorte de défit, mais qui l’a prise au mot. Voilà qu’il arrive, dans la neige et le froid. Alors elle est saisie du fantasme de le séquestrer (Philippe Sollers avait eu, selon ses dires, celui de séquestrer Martha Arguerich!). Nous rejoignons Claudie Hunzinger à son stand car s’y trouve la réédition de son premier livre qui relate son installation en 1967 : « Bambois, la vie verte ». Elle en parle encore avec flamme.

Catherine Safonoff intervient avec Claudie Hunzinger. Deux figures très dissemblables mais complémentaires. La seconde paraît sereine, la première est tourmentée. Il s’agit là encore d’une histoire de maison, mais celle de Catherine Safonoff est plus âpre, pleine de rancune et de sous-entendus. C’est une maison qu’elle a habitée pendant vingt cinq ans bien qu’elle appartînt à son ex, jusqu’au jour où celui-ci a voulu la récupérer pour la vendre et qu’il en a chassé l’autrice, qui lui voue depuis une haine féroce. Elle l’appelle Monsieur B. Monsieur B. est quelqu’un avec qui on ne peut pas parler. Une fois où cela aurait été possible c’est quand elle s’est retrouvée à ses côtés dans une voiture (Monsieur B. adore les voitures), alors il a parlé, mais en grommelant afin qu’elle ne comprenne rien. Le jeune animateur malicieux fait remarquer que c’est déjà bien qu’elle ait pu bénéficier de cette maison pendant vingt cinq ans sans jamais avoir de loyer à payer. La voilà brièvement assommée… « mais toutes les réparations, c’est moi qui les ai payées ! Monsieur ! ». Il y a chez Catherine Safonoff, dans ses excès, ses silences, ses hésitations, ses repentirs, quelque chose d’une Brigitte Fontaine. Drôle et pathétique à la fois.

Kamel Daoud. Sur cette photo, prise pendant la croisière sur le Léman, Kamel Daoud montre un air inquiet. C’est avant la conférence. Il n’est pas rassuré. Il annoncera qu’il est mal à l’aise sur l’eau, mais on devine autre chose, une sensibilité à fleur de peau, une inquiétude fondamentale. Il marque cette rentrée littéraire par un livre magnifique, un grand livre, qui fera date, « Houris », le récit à la première personne d’une jeune femme égorgée : elle a réchappé au massacre de Had Chekala (le 31 décembre 1999, non loin de Relizane) par miracle, il lui en reste un larynx fracassé et des cordes vocales déchirées, elle ne peut parler qu’au-dedans d’elle-même, ou alors c’est par un filet de voix presque inaudible, d’où la dualité – invention géniale de l’auteur – entre une voix intérieure et une voix extérieure. A qui adresse-t-elle son discours intérieur ? À un embryon qu’elle a dans son ventre. Comme elle soupçonne qu’il s’agit d’une fille, elle lui laisse prévoir qu’elle ne lui donnera pas accès à ce monde barbare où être une femme signifie subir les tortures. Son égorgement date de la sinistre période dite de la décennie noire en Algérie, qui fit environ 200 000 morts, et opposa les islamistes à l’armée régulière. Les premiers descendaient des montagnes pour égorger méthodiquement les villageois qui n’étaient pas, selon eux, suffisamment conformes à leurs règles. L’égorgement, c’est tout un art, on apprend au fil des pages qu’il vient de la tradition religieuse, celle d’Ibrahim pour qui Dieu autorisa que le fils sacrifié fût remplacé par un mouton. On dirait que depuis, tous les sujets humains peuvent être pris pour des moutons. Le livre de Kamel Daoud est glaçant, il ne laisse une lueur d’espoir qu’à la toute fin, que je ne révèlerai pas. Allant le voir à son stand, je lui souhaite bonne chance pour le Goncourt… il me fait une moue de scepticisme. Il veut surtout me laisser comme message que « les islamistes ne sont pas des gentils ». Je trouve qu’il a du courage d’écrire ce livre puisque la simple évocation de cette période en Algérie est punissable de lourdes amendes et de peines de prison (selon une loi dite de «réconciliation nationale »), je le lui dis mais il me répond que ce n’est pas lui le courageux, ce sont les gens comme cette jeune femme dont il parle et qui, me dit-il, existe vraiment.

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2 Responses to Portraits d’écrivain.e.s à Morges en 2024

  1. Avatar de Michel Asti Einomhra Michel Asti dit :

    Qu’en sera-t-il demain ? 

    Et de quoi sera-t-il fait ?

    C’est la ‘’grande chose’’ à laquelle personne ne peut répondre.

    Ni les présomptions, ni les ambitions, ni le monde assurantiel comme celui de la thésaurisation ‘’moderne’’. Où à l’Est du nouvel Eden, lorsque les puits d’énergies fossiles auront fini de cracher leurs dernières liquidités noires, les hymnes nationaux des anciens régimes autocratiques auront cessé d’émettre les mauvais accords impropres à une possible synchronique socioculturelle, et que le petit homme sage drapé d’un sarrau blanc, avec un regard malicieux chaussé d’une paire de lunettes rondes, se sera définitivement détourné de la route du sel, car il aura compris que la destruction de celui de la vie est engendrée par les 16 milliards de pieds avançant toujours avec frénésie vers plus de consommation devenue compulsion consumériste anarchique envers Dame Nature. Et tout cela au nom du dieu de la possession au lieu d’un alléluia envers la divinité de la sagesse, où les enfants d’Irène, déesse Grecque de l’équilibre et de la réconciliation, n’auront eu que peu de persuasion à ce que la descendance de Caïn, puisse faire un déni du dogme du père leur ayant édicté : « L’infernale convoitise pousse les enfants de Caïn à s’emparer de tout ce qui est à leur portée, et comme si ce n’était pas assez qu’un seul accapare ce qui suffisait à des milliers de ses semblables, il voudrait s’y établir, lui et toute sa couvée pour toute l’éternité .

        Consorts frappés au sceau des diktats impérieux ?

    – Tels des coups de hache, les grandes dates marquent le XXème siècle européen de profondes entailles. La première guerre de 1914, la deuxième, puis la troisième, la plus longue, dite froide, qui se termine en 1989 avec la disparition du communisme. Outre ces grandes dates qui concernent toute l’Europe, les dates d’importance secondaire déterminent les destins de nations particulières : l’an 1936 de la guerre civile en Espagne ; l’année 1956 de l’invasion russe en Hongrie ; l’an 1948, quand les Yougoslaves se révoltent contre Staline et l’an 1991, quand ils se mirent tous ensemble à s’entretuer. Les Scandinaves, les Hollandais, les Anglais jouissent du privilège de n’avoir connu aucune date importante après 1945, ce qui leur a permis de vivre un demi-siècle délicieusement nul.

    L’histoire des Tchèques, dans ce siècle, se pare d’une remarquable beauté mathématique due à la triple répétition du nombre vingt. En 1918, après plusieurs siècles, ils obtinrent leur État indépendant et, en 1938, le perdirent. En 1948, importée de Moscou, la révolution communiste inaugura par la Terreur le deuxième périodique – composé d’une vingtaine d’années – qui se termina en 1968 quand les Russes furieux de voir son insolente émancipation, envahirent le pays avec un demi-million de soldats. Le pouvoir d’occupation s’installa de tout son poids à l’automne 1969 et s’en alla, sans que personne ne s’y attende, à l’automne 1989, doucement, courtoisement, comme le firent alors tous les régimes communistes d’Europe : la troisième vingtaine.

    Ce n’est que dans notre siècle que les dates frappant l’historicisme des nations se sont emparées avec une telle voracité de la vie de tout un chacun et chacune. Impossible de comprendre l’existence d’Irena en France sans analyser d’abord les dates. Dans les années cinquante et soixante, un émigré des pays communistes y était peu aimé ; les français tenaient, alors, pour seul et premier mal le fascisme : Hitler, Mussolini, l’Espagne de Franco, les dictatures d’Amérique latine. Ils ne se sont décidés que progressivement, vers la fin des années soixante et durant les années soixante-dix, à concevoir aussi le communisme comme un mal d’un degré inférieur, disons le mal numéro deux. C’est à cette époque, en 1969, qu’Irena et son mari ont émigré en France. Ils ont vite compris qu’en comparaison avec le mal numéro un la catastrophe qui était tombée sur leur pays était trop peu sanglante pour impressionner leurs nouveaux amis. Pour expliquer, ils ont pris l’habitude de dire à peu près ceci : Si horrible qu’elle soit, une dictature fasciste disparaîtra avec son dictateur, si bien que les gens peuvent garder espoir. Par contre le communisme, appuyé par l’immense civilisation russe, pour une Pologne, pour une Hongrie (et ne parlons même pas de l’Estonie !), est un tunnel qui n’a pas de bout. Les dictateurs sont périssables, la Russie est éternelle. C’est dans une absence totale d’espoir que consiste le malheur des pays d’où nous venons.

    Milan Kundera- L’ignorance

    Au cache des valets, sans encre efficiente,

    Le cercle des indifférents, créèrent défaillances.

    Puisqu’à la confession des attachements,

    La triste parodie n’y trouva point remède.

    Extravagance, en ronds de jambe inefficaces,

    J’y admettrai bien enlacements braves,

    À l’appel des libertés, grâces formelles,

    Lumières du jour, recyclent lemmes songeurs.

    Sans haine, j’ai tourné la page, mais je devais vous préciser que vous étiez de piteux individus. Celles et ceux qui n’ont pas divers livres sur l’étagère, pensant tout savoir de la vérité, attenante à la seule catégorie qu’ils ont lue. Ces hommes et ses femmes, sectaires, sans ouvertures sur pensées de meilleurs augures comme envers autres styles et sujets plus avenants, que l’on quitte sans regrets.

    N’OUBLIEZ JAMAIS : Qu’il conviendrait, en toutes efficiences de relations virtuelles par échanges réseaux… ; aussi bien d’en celles biophysiques et physiologiques, comme il en est des vrais manières d’attaquer les groupes de prédation géostratégique renfermant dans leurs sphères en alliance défiscalisée de l’usure TEMPO-RÉELLE envers le vivant par des translations « entre elles » ; telles que leurs traits de caractères bornés à la discrimination systématique de la liberté d’expressions, des esprits humanistes intelligibles, n’y attribueront de leur caution que celles d’une lignée en soustraction des véritables savoirs faire et division des réels savoirs êtres d’avec applications hétérogènes dont nous faisons et ferons accords et liens tant des tenants que des aboutissants pour ce qui est de notre essentiel matériel à les rendre utiles à tout ce qui survivra des fondements d’une éthique de préservation et de structuration pour qu’il en subsistasse l’analyse intemporelle de nos ouvrages à n’y pourvoir en aucune manière particulière consistant à descendre l’attention en observances entre liberté et attachement pour qu’à chaque période de transposition intergénérationnelle les nouvelles vagues scindées tant des abus envers celles d’avant que des tromperies envers celles d’après n’y trouvent plus aucun interstice d’avec statuts à forcer la contrainte envers les avenacées contenues dans ce qu’il fut et est émis du bien et/ou du mal dans des structures textuelles émises par ces mêmes factions d’être-humains façonnés à l’esprit-libre respectueux des corporations collectivistes à donner axes de leur assistance quant aux données dues au partage des connaissances… ; ainsi que des savoirs acquis, au terme, desquels retransmis ; aux générations suivantes, comprendront les équivalences liées à notre correspondance en contre-mesures de celles et ceux qui, tôt ou tard, auront à y mener nos affects tant du corps que de l’esprit à ne plus les confondre d’avec tout ce qu’il ne fut, est et sera d’elles…

    En effet, comment-vous y prendrez-vous de vos anciens « canons » comme des nouveaux à les braquer contre notre démonstration de l’existence du vivant sur ce qui est de notre bonne nature à ne point se soustraire de la pensée quant à l’impossibilité de pouvoir se passer de notre référentiel terrestre, tant de l’organique que du minéral et du végétal comme des mouvements, actions et mobilisations envers la conservation de leurs prescriptions à foison du chaos aux temps de leur commencement et considérablement d’un passage vers une fin commune d’elle, d’eux et de nous… ???

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  2. Avatar de Michel Asti Einomhra Michel Asti dit :

    À chaque époque, des groupes de pouvoir se font les grands ordonnateurs, au nom de dogmatismes religieux et/ou politiques, sans le moindre regard sur le passé des humanités, mais, toujours, en se tenant à l’abri des guerres et conflits qu’ils ont créés de toutes pièces, telle une machine des plus grossière. On souffre, on vocifère, on tire, à hue et à dia, pour un but vide de sens. On peine à voir que, généralement, sous cette vaine mécanique impuissante, l’agent est un clan d’hommes vivants.

    Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, mais par celles et ceux qui n’abandonnent jamais.

    C’est un malheur, que les hommes ne puissent d’ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d’abaisser les autres. S’ils ont la finesse, ils décrient la force ; s’ils sont géomètres ou physiciens, ils écrivent contre la poésie et l’éloquence ; et les gens du monde qui ne pensent pas que ceux qui ont excellé dans quelque genre jugent mal d’un autre talent, se laissent prévenir par leurs décisions. Ainsi quand la métaphysique ou l’algèbre est à la mode, ce sont des métaphysiciens et des algébristes qui font la réputation des poètes et des musiciens ; ou tout au contraire ; l’esprit dominant assujettit les autres à son tribunal, et la plupart du temps à ses erreurs Vauvenargues

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