Doggerland : science et force de la littérature

Quelle joie que de lire ! Quelle joie que de lire, en plus, lorsqu’on a sous les yeux un récit sérieux écrit avec tout le soin que peut y mettre une écrivaine savante, très informée de ce dont elle parle, et avec un style qui s’adapte à l’objet de son récit, un style qui, comme les phénomènes dont elle traite, nous porte en avant avec la puissance du vent et l’émotion vécue dans le corps comme si l’on éprouvait soi-même l’effet des secousses telluriques, des tsunamis que l’on peut craindre comme de ceux qui sont déjà advenus, de manière cachée, parfois inconnue, au Mésolithique, il y a donc huit mille six cents ans et dans cette partie du monde où l’on ignore le plus souvent qu’ont pu se produire de tels événements tellement nous sommes enclins à penser que cela n’arrive qu’aux autres, qu’aux habitants des lointaines mers du Sud, alors qu’il y eut un temps où les îles britanniques faisaient avec le Danemark et la Norvège un seul continent, dont il ne reste aujourd’hui qu’une zone en Mer du Nord dont on n’entend plus parler que dans les bulletins de météo marine, quand la speakerine énonce d’une voix claire et toujours la même pour que les marins la comprennent : « Fladen Ground, Utsire, Tyne, Dogger Bank, Silver, Sud Irlande, Sandettie, Sole, Manche Ouest, Manche Est, Ouest Bretagne, Nord Gascogne, Cap Finisterre, Sud Gascogne, Golfe du Lion, Golfe de Gênes, Nord Baléares ». Au passage, vous avez reconnu Dogger Bank. C’est là qu’autrefois, en ces temps-là, déjà cités, émergeait une île, un pays que l’on a nommé « Doggerland ».

C’est un pêcheur hollandais, rapportant au paléontologue Dick Mol en 1985 une mâchoire d’homme vieille de neuf mille ans, qui signe l’acte de naissance du Doggerland. (p. 62)

Ce qui reste du Doggerland, le Dogger Bank, gît par quinze à trente mètres de fond, à cheval sur le 54ème parallèle. Certains y voient une aire poissonneuse, d’autres une élévation du plancher marin propice à l’ancrage des infrastructures offshore, c’est une sorte de gué au milieu de la mer du Nord qui rend envisageable ce qui ne le serait pas ailleurs, et en même temps, tous les témoignages convergent, jusque dans les récits des capitaines de vaisseaux du temps de la marine à voile, c’est une zone dont les marins se méfient, un des hauts-fonds les plus dangereux les jours de tempête, d’autant plus difficile à contourner que son étendue est vaste, aux dimensions de ce que fut l’île à ses derniers instants, avant qu’elle ne soit définitivement rayée de la carte. Sur la manière dont elle a été engloutie, les avis divergent. Mais une chose est sûre, elle offrait une terre accueillante, davantage que d’autres en Europe du Nord, et des hommes ont vécu là plusieurs millénaires d’affilée. (p. 62)

On l’a compris, par sa taille et ses propriétés géophysiques, Dogger offre des possibilités intéressantes à l’exploitation pétrolière, ainsi qu’à l’ancrage de champs d’éoliennes. En même temps, elle est un point d’interrogation, un lieu d’enquête pour les archéologues, de ces archéologues un peu particuliers que sont ceux et celles qui explorent les fonds marins ou qui attendent que se découvrent, graĉe aux tempêtes, sur les rivages d’Angleterre, d’Ecosse et du Jutland, des restes passionnants à analyser. Margaret, une des héroïnes de ce livre, est l’une de ces scientifiques. Elle arpente les côtes avec les gestes désintéressés d’une vraie scientifique, une membre de ce qui est l’équivalent au Royaume Uni d’un CNRS, autrement dit d’une institution qui se bat vaillamment – on ne le dit jamais assez – pour qu’existe un authentique savoir dans tous les domaines des sciences. Une vraie scientifique, cela signifie bien entendu une réelle abnégation, un esprit de sérieux, une insensibilité aux chants des sirènes de l’argent – oui, il existe encore aujourd’hui des gens comme ça, dans notre monde que la grande masse des relais médiatiques décrivent comme corrompu, animé par la seule recherche de satisfactions à court terme.

L‘autre « héros » du livre est un Français, Marc Berthelot. Lorsque Margaret s’appelait encore Hamilton et non pas Ross, le nom de son mari Stephen, ils se sont connus et aimés, c’était une vingtaine d’années auparavant. Leurs voies ont divergé. Lorsqu’on étudie la géologie, la géophysique, les sciences de la terre, on intéresse vivement les pétroliers, chose bien connue. Marc, comme d’autres amis, décroche vite un emploi chez British Petroleum. Ils se sont rencontrés au cours de palynologie (cette science-là est l’étude des pollens. Elle « renseigne les archéologues, les paléontologues, tous ceux qui tentent de reconstituer nos conditions de vie dans le passé. Mais elle intéresse aussi l’industrie pétrolière ») puis, pendant quatre ans, il se sont vus, quittés, revus… au gré des déplacements du nouvel ingénieur. Un beau jour, il a disparu de la circulation. Version officielle : il a répondu à une offre de Total pour un emploi au Gabon et n’a plus donné signe de vie. Version réelle : on la saura plus tard. Ted, le propre frère de Margaret, est pour quelque chose dans cette « disparition ». Le fait est qu’ils vont se retrouver. Lui, Marc, a fait ce qu’il fallait pour : s’inscrire au colloque devant avoir lieu à Esbjerg où il sait que bien sûr Margaret sera là puisque c’est un colloque sur l’archéologie sous-marine. Sujet où, a priori, on n’attendrait pas Marc. Pourtant il s’y rendra en tant que représentant de Marine Geophysical SurveysMargeos – le bureau d’études qu’il a cofondé, chargé d’établir des recherches sur la sismicité des zones où l’on va implanter des parcs d’éoliennes aussi appelés « fermes éoliennes » (« le doux nom de ferme éolienne. On les repousse au large, hors de portée du regard, sauf pour ceux, faisant route sur la carte, qui croiseront à proximité. Les champs d’éoliennes, difficiles à traverser. Tout un vocabulaire de retour durable à la terre. Qui ne dit rien des dommages collatéraux. Sur l’environnement, sur des pans de l’économie régionale, la pêche, les forages, l’extraction de granulats, le trafic maritime. Pénalisant les gros tonnages, les supertankers, les porte-conteneurs, les ferries ou les paquebots de croisière hauts comme une barre d’immeuble. Mais aussi les oiseaux, les cétacés et les radars à cause des perturbations acoustiques, les bancs de poissons, les nurseries des hauts-fonds, les richesses archéologiques, spécialement sur le Dogger Bank où abondent les épaves datant des deux guerres mondiales, de navires ou d’avions... »).

Ferme éolienne en mer du Nord

Mais c’est à condition qu’ils puissent passer. Oui car au même moment s’élève une tempête, l’une de celles qui furent les plus violentes des dernières années à s’abattre sur l’Europe du Nord, la tempête Xaver déclenchée le 4 décembre 2013. c’est par elle d’ailleurs que s’ouvre le roman. Nous sommes à Exeter, mille kilomètres au sud d’Aberdeen où il vivait jusque là avec sa famille, Ted, le frère de Margaret, travaille au Met Office et il l’observe en direct sur ses écrans d’ordinateur Ils l’ont vue naître, émerger du néant en mer d’Islande. Ils ont assisté subjugués à son éclosion, nichée au creux de son lit dépressionnaire, engendrée par un air humide subtropical égaré aux frontières de l’océan Arctique. Et maintenant elle explose, une bombe. Comme dans un film en avance rapide, il n’y avait rien et elle est là »). C’est le développement de cette tempête qui va donner son décor et son rythme à ce roman : angoisse à l’idée de prendre l’avion d’Aberdeen à Esbjerg, route hallucinante qui conduit Marc de Aarhus, la capitale du Jutland, deuxième ville du Danemark, jusqu’à Esbjerg, port sur la côte ouest, à bord de sa Volvo blanche de location. C’est elle qui va être à l’origine de ces scènes superbes pour qui aime les grandes tempêtes qui ont lieu sur le port de la ville de l’ouest, lorsque l’eau monte jusqu’à venir lécher les roues des voitures qui se sont aventurées sur la digue, au voisinage du débarcadère qui décharge les véhicules en provenance de l’île de Fano, la dernière île de ce chapelet qui s’égrène depuis les Pays-Bas et qui se trouve juste en face d’Esbjerg, si près que par temps clair, on la voit parfaitement.

La route suivie par Marc, de Aarhus à Esbjerg

Marc Berthelot est très différent de Margaret Hamilton. Celle-ci est une femme raisonnée et déterminée bien qu’habitée par un manque dont nous ne connaîtrons pas grand chose, qui a un jour – celui de ses vingt deux ans – découvert le problème qui allait la passionner toute sa vie grâce à un vieux livre offert par son frère et qui parlait des forêts submergées, landes et plages enfouies dans les hauts-fonds au fil du temps et qui parfois refont surface à l’occasion d’une tempête qui vient tout remuer, rochers et sols, sable et falaises. Marc, lui, est un fonceur avec, dirait-on, des symptômes qui nous rappellent ce phénomène psychique devenu tellement envahissant de nos jours, que l’on appelle « bipolarité ». C’est le syndrome des gens actifs, parfois hyperactifs mais qui parfois aussi sombrent dans une noire mélancolie. Notre époque, relève Elisabeth Filhol, est propice à ce genre de caractère car il trouve bien à s’employer dans les firmes, les entreprises dont les cadres doivent demeurer en permanence survoltés, sur le front vingt heures sur vingt quatre, à scruter les écrans d’ordinateurs, à répondre aux portables pour éviter que quoique ce soit ne leur échappe, ce qui serait alors le signal d’une faiblesse, l’autorisation laissée à d’autres, des concurrents bien entendu, d’intervenir.

Dévoiler cet aspect du travail moderne est aussi une des tâches que s’assigne Elisabeth Filhol et en ce sens, le livre revêt une portée politique même si, bien sûr, les héros sont loin d’avoir une attitude de contestataire, bien au contraire puisqu’ils ont vu l’ère thatchérienne comme une chance – libérer les énergies, comme dit aussi notre président d’aujourd’hui. Cette portée se montre dans une analyse fine du capitalisme (une fois n’est pas coutume… il est si facile de procéder à des dénonciations grossières) qui insiste sur le caractère bipolaire lui-même de ce « système » :

En économie comme ailleurs, partout les cycles se succèdent, ils sont dans leur phase optimiste. Ils goûtent le moment, les yeux rivés sur ce bel infléchissement de la courbe des prix du baril, savourent, dépensent, font des projets, mais savent à quoi s’attendre, depuis qu’à chaque retournement la courbe se rappelle à eux, promotions, changements d’affectation, primes, chômage technique, embauches massives, licenciements […] Chocs et contre-chocs, flambée et chute des prix, mouvements erratiques, en dents de scie, montagnes russes, suivies de près par les industriels, scrutées à la loupe par les spéculateurs, les cours du pétrole sont une mesure parmi d’autres de l’humeur mouvante, instable, du capitalisme à l’instant t. davantage qu’un léger dérèglement, un phénomène repérable dès le début, depuis que le capitalisme est né, dès ses origines, par structure, un trouble maniaco-dépressif constitutif de son fonctionnement, une succession de phases à la hausse ou à la baisse, des à-coups, des paliers, des intervalles libres de relative stabilité sans que l’on sache très bien pourquoi, à reconsidérer a posteriori mais toujours compliqués à prévoir, on l’analyse une fois dedans, par quelle conjonction de paramètres on en est arrivé là […]

On ne saurait mieux dire que nous sommes tous, en tant que sujets, entraînés, balayés, soulevés, parfois aplatis ou déprimés par des processus qui nous portent et nous dépassent et qui sont en même temps ce qui nous transforme, justement, en sujets. Procès sans sujet ni fin, disait autrefois Althusser pour caractériser l’Histoire, mais on peut dire la même chose bien évidemment de l’économie ou de la science. Particulièrement la science d’ailleurs. Ainsi ce roman, à côté de la description qu’il donne de ces mouvements liés au capitalisme, approche de près le processus même de l’activité scientifique, qui n’est jamais l’œuvre d’un sujet isolé qui, par sa seule volonté, parviendrait à faire se déplacer les frontières du savoir, mais une suite de développements et de ruptures par lesquelles des individus deviennent sujets, sujets de la science en l’occurrence. Bel exemple donné par Elisabeth Filhol lorsqu’elle se met à la place du héros Marc Berthelot, seul dans sa chambre d’hôtel, traversé par des intuitions, des interrogations qui lui viennent d’une familiarité profonde avec des observations, relevés et courbes qui le conduisent à formuler ce doute très fort sur les irrégularités observées concernant les mouvements de sol profond dans le rift immergé sous Dogger. Tout à coup, il « voit ». Il comprend ce que les autres, ayant la tête ailleurs, n’ont pas songé à interroger. La découverte du pétrole en Mer du Nord eut d’abord lieu à Groningen, s’ensuivit une exploitation frénétique remontant les côtes de la Norvège, quelques années plus tard, des séismes ébranlèrent la ville du Nord des Pays-Bas, occasionnant des fissures aux bâtiments, de ce genre de séismes que les sismologues appellent des « séismes induits » (NB : il s’en est formé aussi dans les Pyrénées suite à l’exploitation du gaz, information donnée par C. qui travaille au labo de sismologie). Marc voit bien que certaines perturbations constatées dans les relevés ont vraisemblablement une origine semblable :

Deux causes naturelles auxquelles s’ajoute désormais une troisième. Il y a les forces à long terme d’extension, qui datent du Trias et du Jurassique, et qui se poursuivent. Des forces de compression, par rebond isostatique, qui se reproduisent après chaque déglaciation, quinze mille ans pour la dernière. Et des déséquilibres provoqués par l’Homme, depuis qu’a démarré l’extraction intensive d’hydrocarbures en mer du Nord il y a quarante ans. Trois échelles de temps pour trois causes de sismicité différentes. La très grande, la petite, la micro-échelle. Et toutes ces causes se combinent, additionnent leurs effets, créent une variabilité supplémentaire. (p. 149)

Alors, que faudrait-il ? Il faudrait en premier lieu que les universitaires et les industriels unissent leurs efforts et établissent enfin des relevés intégrant toutes les données, ce qui, au moment où s’écrit le livre, semblait ne pas être en cours.

Là, le scoop est que ceci est en train de se faire. Je suis émerveillé que la fiction rencontre ainsi l’histoire réelle. Car, lorsque nous étions, C. et moi, à Bergen au mois de mai, n’était-ce pas justement parce qu’elle participait à une importante réunion de mise au point d’un système d’échange de ces données et cette réunion ne réunissait-elle pas des chercheurs de toute l’Europe, universitaires et industriels autour du problème signalé dans ce roman ?

Jolie coïncidence qui marque, s’il en était besoin, la force de la littérature: celle d’anticiper sur le réel.

Elisabeth Filhol

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5 commentaires pour Doggerland : science et force de la littérature

  1. Debra dit :

    Très intéressant. Je vais faire acheter le… roman… par notre bibliothèque.
    Dans les appellations, « bipolarité », « maniaco-dépression », (mon père, grand scientifique clinicien s’était affublé de ce diagnostic à un moment donné…) on peut voir le déploiement de la tension entre tout, et rien ; l’attraction irrésistible qu’éprouve l’Homme pour l’absolu, sous ses formes divers.
    Dans cette « bipolarité », je vois les effets de la chute du troisième terme, qui permet d’introduire… la mesure. Je ferai l’hypothèse que la mesure n’est pas vraiment possible sans troisième terme (cela se laisse pressentir dans le mot.. « mesure », d’ailleurs). L’absence d’un troisième terme introduit une très grande instabilité qui nous fait souffrir.
    Quoique je suis très réservée sur le désir…naturel ? d’échapper à la souffrance, je suis réservée aussi par rapport à la possibilité qu’émerge un sujet dans la démarche scientifique. Ne serait-ce que parce que le mot « sujet » dit bien ce qu’il dit : jeter SOUS/être jeté sous, et cela me semble incompatible avec ce que l’idéologique scientifique… ambitionne pour la conscience humaine.
    Je ne peux m’empêcher de penser que l’idéologique scientifique repose sur une vision de la conscience où l’objectivité est érigée en valeur absolue, et que cette objectivité est synonyme, à nos yeux, avec une vision mécaniste de l’Homme, et de l’univers.
    Il se peut que mes propos soient réductionnistes. C’est difficile d’échapper au réductionnisme, n’est-ce pas ?
    En tout cas, le roman semble intéressant. Merci pour votre critique très généreuse, et fouillée, qui donne envie de le découvrir.

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    • alainlecomte dit :

      « sujet de la science » n’est pas « sujet » tout court, et la science n’est pas un simple enregistrement des données, une vision mécaniste du monde (dès Newton, elle s’est évadée de ce mécanisme, le concept de « force » étant apparu comme quelque chose de quasi-mystique – Descartes refusait cette théorie qui postulait des actions à distance). Quand on pense à la science, il faut plutôt penser aux mathématiques qui ne sont la science de rien du tout – sauf de l’être, dirait Badiou. Pour l’observateur extérieur, il faut un sujet à la science car c’est lui, ce sujet, qui fait les recherches, pose les hypothèses et avance etc. mais pour qui est à l’intérieur de la science, c’est comme si celle-ci était un ensemble de règles et de protocoles qui le contraignait à une place de sujet particulière, qu’on appelle alors le sujet de la science.

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  2. J’imagine les mers et océans complètement couverts, un jour, d’éoliennes : les bateaux, à moins de pilotes de Formule 1 (Fillon sortirait de sa retraite) arrivant à contourner les obstacles, resteraient dorénavant dans leurs ports.
    L’écologie industrielle à ce niveau-là détruit les paysages (on le voit de plus en plus en France). Et tout ça, en plus des centrales nucléaires qui carburent toujours à pleins réacteurs.
    Il n’existe donc pas encore une écologie visuelle (il faut dire qu’avec le LBD-40, adoubé par le Conseil d’État comme un vulgaire pistolet à bouchon, c’est mal emmanché !) ?
    Don Quichotte, reviens, ils sont devenus fous ! 🙂

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    • alainlecomte dit :

      les policiers sont de grands enfants, laissons-les jouer avec leurs pistolets, et les gilets jaunes devraient enlever leurs gilets, on les verrait moins 🙂

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      • @ alainlecomte : pas de problème, j’ai vu une vidéo où des membres des « forces de l’ordre » obligent un petit groupe à enlever leurs gilets (en fonction de quel article du Code pénal ?).
        Bientôt, un uniforme devrait être imposé à toute la population pour éviter ce genre d’extravagance ! 🙂

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