douceur du sorbier
combien te faut-il de baies
pour te glorifier
d’où te venait cette ardeur
et ce calme à colorer l’arbre
ces mots longtemps refoulés
tu les ressortais sans doute
dans la solitude des jardins
vert buisson d’éclats
avant que le givre
ne t’endorme et te fige
Mont Dolent (Suisse, Valais, septembre 2009)
le poète attendait son heure : l’heure calme de la méditation. Comme dans la poésie japonaise la contemplation de la nature devient le miroir du poète lui-même : de son état intérieur. Très réussi.
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Dans le vent
la sorbe rougeoie
sans peur de l’oiseleur
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appelé aussi sorbier des oiseleurs ; les chasseurs provençaux plantaient souvent leur cabane à côté pour tirer les grives au moment où elles venaient se ravitailler.
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Un peu de mon enfance grâce à vous revenue
Ces heures où je lisais sous le saule
Ou sous le sorbier
Avant que la maladie ne l’emporte
Et avec lui une des pages de ma jeunesse
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Merci à tous et toutes, je vois que l’évocation d’un sorbier suscite d’autres évocations, c’est bien aussi qu’un poème réponde à un autre, je tâcherai de continuer dans cette voie.
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Très jolie, la triple alliance poème, aquarelle, photo, comme un zoom arrière très doucement opéré…
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Trés beau billet. Que dire de plus ? Juste en souhaiter d’autres au grè de tes envies.
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Très beau instant de poésie a retenir dans ma toile de ce dimanche.
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merci encore. je récidiverai!
Du Bleu: je suis impatient de retourner sur votre toile!
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Je n’ajouterai rien de neuf… Aquarelle, photo, poème : j’aime beaucoup l’ensemble.
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merci pour ces poésie sa vas m aider pour mon herbier
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