De Jacques Rancière (dans Siné-Hebdo n°27 ):
à la question : »Que pensez-vous des projets gouvernementaux concernant l’université et la recherche?« , la réponse:
Il est bon qu’on défende l’université contre les attaques gouvernementales. Mais n’oublions pas que ni l’université ni l’école ne sont émancipatrices en elles-mêmes, à la différence des luttes pour les porter au-delà de leur logique actuelle en créant des formes de pensée et de savoir qui excèdent les limites de leurs mécanismes.
et, sur un autre sujet:
Le pire des maux est que le pouvoir soit occupé par ceux qui l’ont voulu.
Jacques Rancière
Belles citations!
Décidément ce matin, entre Simone Weil que je connais et peu et Jacques Rancière à peine plus, ton blog est pour moi une source de culture, merci 🙂
« Le pire des maux est que le pouvoir soit occupé par ceux qui l’ont voulu. »
Très pertinent et nous en sommes en plein dedans, gouvernés par des ambitieux avides de pouvoir!
Envisager le tirage au sort, pourquoi pas?
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c’est rigolo, je viens de lire ça:
http://www.liberation.fr/tribune/010176032-l-election-organise-une-aristocratie
bonne journée 🙂
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Oui, c’est d’ailleurs ce que dit Rancière dans son interview:
« le mode normal de sélection démocratique est le tirage au sort, comme l’a montré sa forme athénienne ». Quant à la phrase ici citée (« le pire des maux etc. », en fait Rancière l’a empruntée à… Platon!
je n’ai qu’une seule objection personnellement:
pourvu que ça ne tombe pas sur moi 🙂
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Voilà qui augure mal l’après-crise malgache! (entre autres).
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