Un Val suspect

Ce val n’a rien à voir avec le Valgaudemar, apprécié de totem , mais avec un certain Philippe Val, qui est intervenu le 14 novembre sur France-Inter à propos du groupe de gens dit « d’ultra-gauche » ( !) accusé d’avoir saboté des lignes de TGV. Ca commençait plutôt bien puisqu’il ridiculisait cette appellation absurde inventée par Alliot-Marie. Et puis voilà que ça a dérapé. En fait de gens d’ultra-gauche, disait-il, ils n’étaient même pas de gauche puisqu’ils remettaient en cause les transports modernes, les usines modernes, les technologies modernes et que, très probablement ils vivaient avec de la boue sur les godasses. Bref, disait Val, en réalité : des réactionnaires. On aura compris le message, à peine subliminal : il s’agit de discréditer a priori tout ce qui se réclame du mouvement de la décroissance, globalement assimilé à un danger public majeur. Je ne sais pas s’il faut être « pour » ou « contre »  la décroissance. (Ceci est discuté de manière passionnante dans un blog que m’a recommandé Céleste – merci à elle – celui d’un penseur que j’ignorais jusqu’à présent mais paraît avoir beaucoup à dire, Jean Zin ). Ce que je sais c’est que les gens qui s’en réclament le font en général au terme d’une analyse sérieuse, qui prend notamment en compte les véritables dangers qui pèsent sur notre planète, et qu’ils ne sont pas des hurluberlus et encore moins des « terroristes » en puissance.

Vive Siné !

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Un commentaire pour Un Val suspect

  1. chroniqueba dit :

    Ce type est sinistre, ce n’est pas lui qui me fera aimer mon prénom!

    Siné par contre ça reste un livre dans la maison de mes grands parents, les chats… que j’ai lu à l’user.

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