Lundi matin, très tôt. TGV Grenoble – Paris, départ 5h21. J’ai un peu faim. Je vais au wagon-bar, pour un petit café et quelque chose à manger, j’aimerais un fruit.
– vous avez des fruits ?
– heu…nnnnon, heu…. ssssi, un fruit à croquer vous voulez ?
(comme si je voulais un fruit à regarder, non mais…)
– ben, oui, à croquer….
– alors on a ça, vous savez c’est des fruits pré-découpés en lamelles…
– ??
– je vais vous faire voir
La préposée du comptoir me sort de dessous la banque, au frigo, un sachet hermétique et costaud, avec une petite fenêtre sur quelques morceaux de pommes découpés. Interloqué, je demande le prix de cette petite merveille technologique. Elle n’ose pas me le dire et me renvoie à la liste des prix affichée sur ma gauche, que je consulte aussitôt. Le prix ?
3 euros 20. 3 euros 20 ! la pomme même pas entière !
Bon, merci, j’en veux pas. Trop cher. La préposée pouffe de rire. « Qu’est-ce qu’i font pas, maintenant, hein ? ».
Que veux-tu…. la technologie, ça n’a pas de prix !!!!
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on n’arrête pas le progrès!
Je vous envoie quelques mangues séchées, plutôt à mâcher qu’à croquer…par retour du courrier. Du moins en pensée.
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des mangues séchées en pensée? mais ça aussi ça doit être hors de prix!
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