Chers ami(e)s blogueurs et blogueuses
Je vous écris de Buenos Aires où nous sommes arrivés ce matin heure locale. Partir n’est jamais facile, même pour seulement quelques semaines, enfin pour moi. Il y a toujours des moments où on se demande si on a bien raison de partir, et qu’est-ce qu’on va faire là, et si notre statut de touriste n’est pas un peu vide de sens, et si on n’a pas un peu honte de participer au rejet massif de CO2 causé par le transport aérien, et si patati patata… surtout qu’on a bien du temps de se les poser ces trente-six mille questions au cours d’un voyage par avion de douze heures où on ne dort pas tout le temps. Mais quand tout à coup vous êtes jeté dans la réalité d’un autre monde, d’une autre ville, les questions s’estompent : j’ai soixante ans et pour la première fois de ma vie je foule le pavé des trottoirs de la ville de Buenos Aires, Argentine.
Ce n’est pas que ce soit joli, Buenos Aires, c’est même un peu sale et très pollué, les gros bus foncent dans les rues trop étroites du centre ville. Ce n’est pas qu’il fasse beau: c’est l’hiver ici et vers midi une lumière laiteuse finit par filtrer au travers des nuages. C’est juste Buenos Aires, c’est juste la réalisation physique et géographique d’un nom qui nous émeut depuis l’enfance à cause de ses sonorités aériennes et de ses promesses d’aventures. Buenos Aires existe: je m’y suis promené.
PS: une pensée à Kiki, Michele, Dunia, jmph etc.
Ouaah. Buenos Aires existe. Pour du vrai. Maintenant et en même temps.
Cette carte postale est épatante. Le bâtiment rose est épatant. Le noir et blanc aussi. Nous attendons la suite, forcément !
Kiki 🙂
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Hé dis donc toi, t’as bien fait d’aller jusqu’en Argentine pour faire des déclarations de pensée à ma femme parce que hein bon hé oh, alors dis ! 🙂 🙂
(C’est pas pour dire, mais les smileys ça aide à l’écrit pour souligner l’humour des propos.)
Ah oui, sérieusement cette fois, elles sont bien vos photos !!! Bonne suite de voyage ! Et en addendum çà votre texte, je suppose que vous connaissez ce que disait Borges de Buenos Aires : « j’y ai vécu, et puis j’y suis né. »
RV
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C’est l’une des motivations des voyages : rendre réel un rêve, qu’il vienne d’un nom, d’une photo, d’une histoire ou simplement …. d’un rêve.
Faites attention aux bus en traversant les rues !
Jmph
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Mais quelle chance de pouvoir voyager grâce à vous et….. mon modem tout neuf et réinstallé!
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aïe, je vois que j´ai cause un bug… c´est vrai, ca, ou bien on cite tout le
monde ou bien on ne cite personne… désolé 🙂 je recommencerai plus.
les cartes postales vont continuer… mais elles ont bien failli ne pas l´etre
puisque jávais rien moins qu´oublié l´autre jour mon appareil
photo dans le taxi… (retrouvé par chance). Ah parfois, les voyages….
En attendant… bonjour quand meme, de Salta. fait plutot froid.
On campe au camping municipal.
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Ben voilà, j’éta
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Ben voilà, j’éta
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Ben voilà j’étais avec la Mélancholia…la baudelairienne. Puis hier j’étais aux Galapagos grâce à P. Chantelois avec les varans et les drôles d’oiseaux aux pattes bleues et ce soir je viens chez vous (n’y croyant guère) et me voilà à Buenos Aires par la grâce d’un bonjour transmis. Je ne connais rien à l’Amérique Latine mais qui dit Argentine dit Tango pour moi, et puis misère et grandeur. Wouah, j’attends la suite avec impatience. Bonne route à C. et à vous.
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